Présenté comme l’un des favoris à la succession de Christian Jacob à la tête du parti politique Les Républicains, Laurent Wauquiez a renoncé à sa candidature pour le poste ce dimanche 17 juillet.
«Après avoir beaucoup réfléchi, j’ai décidé de ne pas être candidat à la présidence des Républicains». Voici les mots choisis par Laurent Wauquiez, président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, pour expliquer l’abandon de sa candidature au poste de président du parti LR, dont le vote aura lieu en octobre prochain.
Sur son compte Facebook, Laurent Wauquiez a expliqué les raisons de cette candidature mise de côté. Partant du constat que «notre pays est dans une impasse» et que «la France est ingouvernable», ce dernier a tiré la sonnette d’alarme sur l’état actuel de la France, aussi bien économiquement que politiquement. «Si rien n’est fait, le seul choix qui nous restera dans cinq ans, au second tour de la présidentielle, sera entre les extrêmes», a détaillé l’ancien ministre en charge des Affaires européennes.
changement de cap
Après avoir chargé le bilan du premier mandat d’Emmanuel Macron à la tête du pays, puis avoir mis en garde contre la montée en puissance des extrêmes, Laurent Wauquiez a également égratigné sa formation politique. «La droite, depuis trop longtemps, n’a eu ni clarté dans les convictions ni courage dans l’action», a souligné l’ex-député français.
Désireux de changer de cap par rapport à la droite traditionnelle, Laurent Wauquiez a décidé de ne pas se présenter à la course pour la présidence LR. «La facilité eut sans doute été pour moi d’assurer à nouveau la présidence des Républicains (…) Et pourtant, je sens profondément qu’aujourd'hui reprendre les mêmes chemins qu’il y a cinq ans ne peut être le bon choix», a détaillé l’homme politique de 47 ans dans un communiqué publié sur Facebook.
Toutefois, l’ancien maire du Puy-en-Velay n’a pas perdu espoir en l’avenir du pays. «Il y a un génie français depuis du Bellay jusqu’à Houellebecq qui sait que la fin de l’histoire n’est jamais écrite», a estimé Laurent Wauquiez en conclusion de son texte explicatif.