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Un député LREM fait un salut nazi à l’Assemblée nationale

Le député LREM Rémy Rebeyrotte a fait un salut nazi en plein hémicycle de l’Assemblée nationale le 12 juillet dernier. Un geste choquant qui visait, selon lui, à dénoncer un élu RN et lui montrer qu’il ne devait pas lui-même le faire.

Un geste qui ne passe pas. Lors de l’examen du projet de loi sur le pouvoir sanitaire, le 12 juillet, le député LREM Rémy Rebeyrotte a mimé un salut nazi à l’attention d’un élu RN, afin, dit-il de lui montrer «qu’il ne faut pas faire ça».

Un geste qui a notamment été vu par Marc Le Fur (LR), qui l’a interpellé au micro : «ne recommencez plus (…) c’était pas beau».

Le RN réclame une sanction

Mais le Rassemblement national ne compte pas en rester là et a réclamé ce mardi une sanction à l’encontre de l’élu de la majorité. «M. Rebeyrotte est un habitué des insultes. Pour cacher ses propres turpitudes, il a inventé une histoire. C'est n'importe quoi», a ainsi réagi Sébastien Chenu.

Et même au sein de la majorité, son geste suscite la polémique. Rémy Rebeyrotte a été convoqué par la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (LREM), et, il le sera également devant le bureau de son groupe politique, selon des sources parlementaires.

Yaël Braun-Pivet «ne tolèrera aucun comportement de la sorte dans l'hémicycle» et va rencontrer d'autres députés pour éclaircir ce qui s'est produit, a indiqué son entourage à l’AFP, précisant que le cas échéant, les deux députés fautifs seront sanctionnés.

Rémy Rebeyrotte a dit, de son côté, «assumer» son geste. Il assure que lors du vote du 12 juillet, «un grand gaillard du RN s’est levé en faisant le salut nazi» à l’arrière des travées. Le député LREM de Saône-et-Loire a alors mimé le geste en lui disant qu'«il ne faut pas faire ça».

Il avait d'ailleurs évoqué l’affaire dès le lendemain des faits dans un post sur Facebook. «Au moment où l'extrême-droite et d’extrême-gauche tortillent main dans la main les dernières mesures de protection de la population face au COVID, un grand Gaillard élu FN que Mme Le Pen a mis tout au fond sous la tribune fait un salut nazi. Je lui signifie de loin que j'ai vu et qu'il ne faut pas faire cela», avait-il écrit. Il racontait également avoir subi lors d’une pause à la buvette «la pression physique de trois fachos, dont l’auteur des faits, qui me demandent de ne rien dire». Il annonçait alors son intention de saisir le bureau de l’Assemblée nationale.

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