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Policiers agressés à Saint-Malo : les gardés à vue relâchés, l'IGPN saisie

Deux policiers hors service ont été blessés lundi lors d’une bagarre dans la gare de Saint-Malo. Les cinq personnes placées gardées à vue ont été relâchées, et l'IGPN a été saisie.

Qui a fait quoi ? Lundi 18 juillet, quatre policiers hors service ont été agressés par une bande à leur descente d’un train, en gare de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Deux d’entre eux ont été blessés, avec neuf et quinze jours d’ITT. Quatre mineurs et une personne majeure avaient été placées en garde à vue. Cependant, le parquet de Saint-Malo a relâché les cinq personnes ce vendredi 22 juillet, et a saisi l'IGPN évoquant des versions contradictoires à propos de l'origine des violences. 

«Il résulte des éléments de l'enquête que deux versions s'opposent sur l'origine et le déclenchement de ces violences : les fonctionnaires de police évoquent le comportement perturbateur du groupe de jeunes durant le trajet, ces derniers font état d'injures raciales à leur égard» a expliqué Christine Le Crom dans un communiqué de presse.

«Compte tenu de ces éléments, les gardes à vue ont été levées à l'issue des auditions et le parquet de Saint-Malo a saisi l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN, la police des polices, ndlr) aux fins de poursuivre les investigations» a continué la magistrate.

Les faits avaient débuté dans le TER, où les agents, qui ne travaillaient pas mais se rendaient dans la ville bretonne dans le cadre du dispositif «voyager-protéger», selon Le Télégramme (ce qui leur permet de bénéficier d’une place gratuite en échange de leur action en cas de problème à bord, en s'identifiant aux passagers), sont intervenus pour calmer plusieurs jeunes. Alors que le train était en panne, avec une coupure de climatisation, un groupe s’était en effet montré particulièrement bruyant et virulent d'après les premiers éléménts de l'enquête.

«20 sauvages les ont fracassés»

Un des fonctionnaires leur a demandé de se calmer, «mais les insultes ont continué à fuser», a indiqué le commissaire Guillaume Catherine à Ouest-France. Nos confrères ont indiqué que la situation a totalement dégénéré à l’arrivée du train en gare. Les fauteurs de trouble auraient en effet appelé des connaissances pour «accueillir» ceux qui leur avait demandé de se calmer.

«Arrivés en gare, 20 sauvages les ont fracassés», a décrit Mathieu Valet, du Syndicat indépendant des commissaires de police. Il a également avancé que les agents avaient été «identifiés comme flic». Toujours selon lui, «cinq voyous mineurs (ont été) interpellés, tous porteurs de couteaux».

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