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Thierry Mariani : «Depuis 2 ans Gérald Darmanin c'est soit faire des tweets pour dire "je condamne" soit faire des déclarations pour dire "ce n'est pas normal"»

Invité dans La Matinale de CNEWS, ce mardi 9 août, le député européen Thierry Mariani (RN) est revenu sur les postures politiques du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

La justice administrative a suspendu, vendredi 5 août, en urgence l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen vers le Maroc, une décision dont le ministère de l'Intérieur a immédiatement annoncé faire appel. 

Invité dans La Matinale de CNEWS, ce mardi 9 août, le député européen Thierry Mariani (RN) a réagi à ce sujet en dénonçant les postures politiques du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.  «Depuis deux ans, la principale activité de Gérald Darmanin est soit de faire des tweets pour dire "je condamne" soit de faire des déclarations pour dire "ce n'est pas normal"», a affirmé Thierry Mariani. 

«Cette situation, elle était totalement prévisible. Les juges se prononcent en fonction du droit, c'est leur métier, on ne va pas leur reprocher»,poursuit-il. «Or que dit le droit aujourd'hui ? Le droit oblige en France à respecter les conventions internationales que nous avons signé. La Convention européenne des droits de l'homme (...) précise très clairement dans son article 8 qu'on ne peut pas par une décision de justice porter atteinte à la vie privée et familiale de manière disproportionnée à un individu. Or, cet imam a 5 enfants et 15 petits-enfants, et donc on savait d'avance qu'il ne serait pas expulsé», assure le député européen. 

«on fait de l'agitation»

«Si on veut vraiment changer les choses en France, il faut avoir le courage de sortir de la Convention européenne des droits de l'homme, au moins pour deux ou trois articles qui nous bloquent depuis des années, explique Thierry Mariani. Je rappelle que la seule qui l'a vraiment demandée pendant la campagne et qui a même proposé un référendum là-dessus, c'était Marine Le Pen.»

«Tant qu'on fait des grandes déclarations, on fait de l'agitation mais rendez-vous dans deux mois, trois mois ou six mois, on aura la même décision», conclut le député européen. 

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