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Nicolas Dupont-Aignan : «On est en 2022, la France n’a pas à s’excuser auprès de l'Algérie»

Invité ce jeudi 25 août dans La Matinale de CNEWS, Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la France, est revenu sur le déplacement du président de la République Emmanuel Macron en Algérie.

Le député de l'Essonne et président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, était l'invité de La Matinale de CNEWS ce jeudi.

Interrogé sur le déplacement du chef de l'Etat en Algérie, il a assuré ne pas vouloir «critiquer le président Macron parce qu'il va à Alger, mais il faut mettre tout sur la table [...]. La France n'a pas à s'excuser. On est en 2022, l'Algérie est indépendante depuis soixante ans. Je pense que soixante ans après on peut peut-être arrêter et parler de l'avenir». 

En effet, le président de la République, depuis son premier quinquennat, s'est donné pour mission de réconcilier les mémoires françaises et algériennes -132 ans de colonisation, une guerre sanglante et le départ d'un million de Français d'Algérie en 1962 - pour bâtir une relation nouvelle.

Après avoir multiplié les gestes mémoriels, reconnaissant notamment la responsabilité de l'armée française dans la mort du mathématicien Maurice Audin ou de l'avocat nationaliste Ali Boumendjel durant la «Bataille d'Alger» en 1957, Emmanuel Macron a dénoncé des «crimes inexcusables» lors du massacre de manifestants algériens pacifiques à Paris le 17 octobre 1961.

Une position donc assumée par le député, qui ne souhaite «se coucher pour avoir un peu de gaz», a-t-il poursuivi, car l'objectif de ce séjour de trois jours dans la capitale algérienne serait également celui-ci : demander au président Abdelmadjid Tebboune, de faire un effort pour essayer d'accroître ses productions de gaz bien que l'Elysée ait fait savoir le contraire.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, l'Algérie - un des dix premiers producteurs mondiaux de gaz - est devenu un interlocuteur très convoité par des Etats européens soucieux de réduire leur dépendance au gaz russe, allant même, à être le premier fournisseur en gaz de l'Italie via le gazoduc Transmed qui passe par la Tunisie.

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