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Assemblée nationale : Jean-Marie Le Pen déplore «l'absence médiatique» des députés RN

Jean-Marie Le Pen a demandé aux troupes «d’être agressif à l’égard du pouvoir». [JOEL SAGET / AFP]

Dans le Journal du dimanche, l’ancien chef du Front national (devenu RN), Jean-Marie Le Pen, a déploré l’absence médiatique des députés lepéniste à l’Assemblée nationale estimant qu’en «politique, il ne suffit pas d’exister, il faut le faire savoir». Il a appelé les troupes à «réagir».

Il n'est pas content. L'ancien chef du Front national, devenu Rassemblement national, Jean-Marie Le Pen a déploré dans le Journal du dimanche «une certaine absence médiatique» des députés RN, les appelant à «réagir» en étant «agressif à l’égard du pouvoir».

«Il y a une certaine absence médiatique du RN. Est-elle volontaire ? Ce n’est pas sûr», a déclaré le co-fondateur du FN, âgé de 94 ans.

S'agaçant que «lorsqu’on fait référence à la droite, on entend parler en permanence des Républicains, mais jamais du RN», qui dispose pourtant d'un nombre record de 89 députés, l'ancien chef du Front national a estimé qu' «en politique, il ne suffit pas d’exister, il faut le faire savoir». 

«Je les trouve silencieux. Ils doivent réagir», a-t-il exhorté.

Interrogé sur la stratégie du RN d'entretenir une «position raisonnable» à l'Assemblée, Jean-Marie Le Pen a demandé aux troupes «d’être agressif à l’égard du pouvoir». 

«Je ne soutiendrai personne»

Emmanuel Macron «va devoir faire face à une série de difficultés importantes au cours du second (quinquennat). Et c’est là qu’une formation d’opposition comme le RN peut apparaître comme une alternative», a-t-il fait valoir, rappelant que «le but de l’action politique, c’est l’exercice du pouvoir». 

«Les cadres qui ont émergé à l’occasion de ces législatives doivent s’y préparer. Quatre-vingt-neuf députés à l’Assemblée nationale, ce n’est pas encore le pouvoir, mais presque», a-t-il souligné.

Alors qu'a commencé la campagne pour la succession de sa fille Marine Le Pen à la tête du parti, l'ancien chef du Front national a indiqué qu'il ne prendrait pas position entre les deux candidats, l'eurodéputé Jordan Bardella, et le maire de Perpignan Louis Aliot.

«Je ne soutiendrai personne. Les adhérents choisiront. Je n’ai pas de préférence», a-t-il insisté.

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