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Cher : l'agresseur du maire de Châteauneuf-sur-Cher condamné à 4 mois de prison avec sursis

L'agresseur présumé sera jugé en comparution immédiate ce vendredi. [Sameer Al-DOUMY / AFP]

William Pelletier, maire de Châteauneuf-sur-Cher (Cher), a été violemment agressé mercredi 31 août par un jeune homme de 19 ans, qui a été interpellé. Jugé en comparution immédiate ce vendredi, ce dernier a été condamné à quatre mois de prison avec sursis probatoire.

Un village sous le choc. Le maire de Châteauneuf-sur-Cher (Cher), William Pelletier, a été victime d'une agression mercredi 31 août, en fin d'après-midi. Son agresseur, un jeune homme de 19 ans, avait été interpellé rapidement et a été jugé ce vendredi, sous le régime de la comparution immédiate.

Condamné à quatre mois de prison avec sursis probatoire, il a également écopé de 105 heures de travail d'intérêt général et d'une obligation de soins, a précisé le parquet de Bourges. L'agresseur devra également indemniser la victime. 

L'acte a été d'une grande violence. Le premier édile était assis au volant de son véhicule, qui était stationné sur le parking de la mairie, quand un homme a surgi. «Il est arrivé et m'a dit «Tu me reconnais ?» Puis il m'a tabassé alors que j'étais toujours assis dans ma voiture. Mes lunettes ont valsé, je saignais de partout», témoigne-t-il dans les colonnes du Berry Républicain.

«Les gens ne respectent plus rien»

Suite à cette agression, un homme de 19 ans, habitant de la commune, avait été interpellé par les forces de l'ordre et placé en garde à vue. Selon le parquet de Bourges, l'homme a reconnu les faits et aurait donné «des explications en lien avec une affaire antérieure» avec le maire, remontant à plusieurs mois.

William Pelletier indique quant à lui avoir «été appelé parce que des jeunes mettaient le bazar dans la commune». Parmi eux figurait l'agresseur du premier édile. «Je leur ai dit de partir et de ramasser leurs poubelles et ordures», poursuit-il. Une intervention qui avait causé une plainte du jeune homme, accusant le maire de l'avoir frappé, ce que ce dernier dément.

«Cela fait vingt-sept ans que je suis élu maire et cela ne m'était jamais arrivé. Je connais tout le monde, j'étais loin d'imaginer qu'un jour je me ferais tabasser», s'émeut William Pelletier. 

De son côté, Philippe Moisson, président de l'Association des maires du Cher, est venu au soutien de l'élu. «Aujourd'hui, que vous soyez maire, pompier ou gendarme, les gens ne respectent plus rien», a-t-il déclaré au micro de France Bleu Berry. D'autres personnalités ont adressé une pensée au maire du Cher, dont Éric Ciotti, sur Twitter, qui exige la «prison ferme pour celui qui touche à un dépositaire de l’autorité publique».

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