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Michel-Edouard Leclerc sur la sobriété énergétique : «il faut arrêter de faire angoisser les Français»

Invité de Laurence Ferrari dans La Matinale de CNEWS, le président Centres E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, est revenu sur le plan de sobriété énergétique estimant qu’il «faut arrêter de faire angoisser les Français».

Ce mardi 13 septembre dans la Matinale de CNEWS, le président Centres E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a abordé le plan de sobriété énergétique appliqué dans les magasins E.Leclerc.

«Depuis ce lundi 12 septembre, les enseignes lumineuses de E.Leclerc sont éteintes. Il y en a quelques-unes qui ne sont pas éteintes (…) Près de 30 % des magasins ont baissé la luminosité quand les clients sont là», a-t-il dit sur CNEWS.

Cette décision a été très bien accueillie par les clients. «Les clients acceptent cette baisse de luminosité. Cela représente également 50 % d’énergie en moins pour les salariés qui arrivent de 5h à 10», a-t-il affirmé.

Cette politique s’applique également pour le chauffage, la production du froid et la production du chaud. «On est en train de travailler à la baisse des températures et de la consommation. C’est un acte volontariste de l’ensemble de la distribution», a annoncé Michel-Edouard Leclerc.

«Nous sommes réunis dans une association qui est dirigée par l’ancien président d’Intermarché Thierry Cotillard de manière très dynamique plutôt que d’attendre que les pouvoirs publics nous enjoignent de faire des choses, on part chacun pour notre enseigne», a-t-il ajouté.

Michel-Edouard Leclerc a assuré que les enseignes travaillent sur le «scénario du pire». «Il faut arrêter d’angoisser les Français, ce dont on parle maintenant c’est pour montrer qu’on travaille sur le scénario du pire. Ce dernier peut arriver», a-t-il dit.

Compte tenu de l’état du réseau, le scénario du pire inclut la baisse de tension à certains moments pendant les deux mois les plus froids de l’hiver, l’arrêt de la production du pain deux ou trois jours ou l’avancement des horaires de fermeture des magasins deux ou trois jours par semaine.

«C’est un discours de la guerre mais il ne faut pas charrier. On n’est pas sur le front en Ukraine. Au fond, il y aurait des orages en France avec des alertes de météo qui nous demanderaient de couper nos appareils», a conclu Michel-Edouard Leclerc.   

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