Après avoir purgé une peine de quatre mois de prison ferme pour avoir giflé Emmanuel Macron le 8 juin 2021 à Tain-l’Hermitage (Drôme), Damien Tarel a comparu ce mercredi 28 septembre devant la cour d’appel de Grenoble (Isère) pour contester certaines de ses peines complémentaires.
Damien Tarel a fait appel des sanctions complémentaires à sa peine de prison ferme. Ce mercredi, l'homme de 29 ans a comparu devant la cour d’appel de Grenoble (Isère) pour contester les peines complémentaires à son encontre. Pour rappel, il avait écopé de quatre mois de prison ferme pour avoir giflé Emmanuel Macron le 8 juin 2021 à Tain-l’Hermitage (Drôme) en entonnant le cri de guerre royaliste «Montjoie Saint-Denis».
Par l’intermédiaire de son avocat Juan Branco, le mis en cause a protesté contre l’interdiction définitive de toute fonction ou emploi public prononcée à son encontre lors de sa comparution immédiate, deux jours après les faits.
Dans la même lignée, ce dernier a contesté le jugement prononçant la privation de ses droits civiques, civils et familiaux pendant trois ans, ainsi que l’interdiction de posséder une arme soumise à autorisation pendant cinq ans.
Le verdict sera rendu le 2 novembre
L’avocat général a plaidé pour un maintien de ces peines complémentaires, soulignant l’importance de ne pas banaliser le geste effectué par l'homme âgé de 29 ans. En réponse, l’avocat de l’accusé a mis en cause un système «interdisant à certains de se faire entendre», selon Le Dauphiné Libéré. Le verdict de la cour d’appel de Grenoble pour cette affaire sera rendu le 2 novembre prochain.
Se décrivant lors de sa comparution comme «patriote» et soutenant les gilets jaunes, Damien Tarel a également évoqué «la violence symbolique» de son geste.