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JO 2024 : deux «vertiports» à l'étude pour faire décoller les «taxis volants» pendant les Jeux

Exemple de «taxi volant» de la société Volocopter, expérimenté en Allemagne. Exemple de «taxi volant» de la société Volocopter, expérimenté en Allemagne. [© Anthony WALLACE / AFP]

Rejoindre un site olympique depuis l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle en «taxi volant» pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024 ? C'est l'ambitieux projet porté par Aéroports de Paris (ADP), Airbus et la RATP depuis 2019. Deux «vertiports» seraient actuellement à l'étude pour servir de zone de décollage.

Les démarches administratives en vue de la création de deux «vertiports» à La Défense (92) et sur le quai d'Austerlitz (13e) à Paris ont été lancées, selon une information du Parisien dévoilée ce mardi 4 octobre. Ces deux bases pourraient servir de zones de décollage pour les fameux «taxis volants» promis pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 par Aéroports de Paris (ADP).

Un projet en cours d'élaboration

Un projet présenté dès 2019, et lancé en grande pompe, avant même que les premiers essais ne soient réalisés. A l'époque, la ministre des Transports n'était autre que la Première ministre d'aujourd'hui, Elisabeth Borne. Elle avait qualifié cette expérimentation «d'étape importante» pour les travaux qui «permettront de faire émerger une offre de transport complète, intégrée et respectueuse de l'environnement».

Depuis, l'aérodrome de Pontoise (95) a été choisi pour mener des tests en conditions réelles pour de futurs taxis volants en Ile-de-France. «Nous allons faire naître ici le premier "vertiport" européen», avait alors expliqué Augustin de Romanet, PDG du Groupe ADP, gestionnaire des aéroports franciliens, lors de l'inauguration de cette zone installée à 40 km au nord de Paris.

Mais toujours rien de concret pour ce qui n'est encore qu'un doux rêve technologique. Ces deux premiers «vertiports» – le premier installé sur le toit de la Grande Arche de La Défense (92) et le second conçu sur des pontons flottants amarrés sur la Seine le long du quai d'Austerlitz (13e) – pourraient donc être la première avancée concrète de ce projet, à la condition que leur installation soit possible et que les tests y soient concluants.

Des tests réalisés en 2024 avant les JO

En tout état de cause, les tests devraient commencer quelques mois avant la tenue des Jeux Olympiques de Paris 2024. A partir du mois d'avril précisément, dix prototypes de «taxis volants» de deux places chacun pourraient réaliser les toutes premières liaisons expérimentales entre l'aérodrome de Pontoise (95) et les deux «vertiports» aujourd'hui à l'étude.

Une expérimentation qui devrait durer huit mois, y compris pendant la période des Jeux Olympiques. Et malgré une limite de 4 décollages et atterrissages par heure maximum seulement dix heures par jour, ce serait alors une vitrine exceptionnelle pour toutes les parties prenantes du projet.

Et à ceux qui penseraient que ce sont des «gadgets», l'ancien ministre délégués aux Transports Jean-Baptiste Djebbari avait quant à lui évoqué «des technologies qui vont changer l'industrie aéronautique», saluant un projet qui fait passer les mobilités «imaginaires» vues dans des films comme «Retour vers le futur» ou «Le Cinquième Élément» dans la «réalité».

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