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Pénurie de carburants : «Le blocage n'est pas une façon de négocier», estime Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a insisté sur le fait que la situation de pénuries de carburants n'était «pas liée à la guerre du tout et elle n'est pas le fait du gouvernement». [Ludovic MARIN / POOL / AFP]

Au cours de son déplacement en Mayenne, ce lundi 10 octobre, Emmanuel Macron est revenu sur la pénurie d’essence qui touche la France à la suite des grèves de salariés dans plusieurs raffineries et dépôts de carburants. Le chef de l’État a appelé les groupes pétroliers et les syndicats «à la responsabilité» tout en estimant que le «blocage n’est pas une façon de négocier».

Le chef de l’Etat veut mettre fin à la crise. Emmanuel Macron a appelé lundi les directions des groupes pétroliers et les syndicats à «la responsabilité», en soulignant que «le blocage» des dépôts de carburant n'était «pas une façon de négocier».

«Je souhaite qu'une issue puisse être trouvée, une conclusion rapide des négociations» et «j'appelle l'ensemble des entreprises concernées et les salariés à un esprit de responsabilité», a déclaré le chef de l'Etat au cours d'un déplacement à Château-Gontier (Mayenne).

«J'ai demandé à la Première ministre et aux ministres compétents d'échanger avec les responsables concernés, les entreprises et les syndicats», a-t-il ajouté, en estimant que le gouvernement avait «eu raison de faire pression sur tous les acteurs».

«C’est facile de dire que c’est la faute du président»

Emmanuel Macron a insisté sur le fait que la situation de pénuries de carburants dans presque un tiers des stations-service de France n'était «pas liée à la guerre du tout et elle n'est pas le fait du gouvernement».

«Les négociations salariales sont toutes légitimes et il ne m'appartient pas d'en juger. Mais il faut qu'elles (les parties) trouvent une conclusion pour que ce ne soit pas nos compatriotes qui en soient les victimes», selon lui.

Car, a-t-il poursuivi, «il ne faut pas qu'on soit dans un pays où on considère que c'est au gouvernement de tout faire». 

«Je vous entends chaque jour dire -il faut du dialogue social, il faut du dialogue social-» et «c'est un peu facile de dire que, dès qu'il y a un problème, c'est la faute du président de la République, de la Première ministre ou des ministres».

«Le blocage, ce n'est pas une façon de négocier», a-t-il ajouté, alors que le mouvement de grève pour les salaires chez TotalEnergies a été reconduit jusqu'à mardi et étendu à une quinzaine de stations-service autoroutières du réseau Argedis, filiale du groupe, selon des sources syndicales.

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