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Hommage à Samuel Paty : Eric Zemmour dénonce un «francocide évitable»

Deux ans après l'assassinat de Samuel Paty par un jeune homme radicalisé, le président de Reconquête Eric Zemmour a rendu hommage ce samedi 15 octobre à Paris au professeur victime selon lui d'un «francocide évitable», aboutissement d'un «continuum de violence».

L’ex-candidat à la présidentielle Eric Zemmour a tenu à rendre hommage à Samuel Paty ce samedi devant la Sorbonne, deux ans après la mort du professeur d’histoire-géographie.

Ce crime était «non pas un fait divers, un accident ou l'acte d'un fou» mais «un francocide, la mort d'un Français parce qu'il est Français», a lancé l'ancien candidat à la présidentielle (7%) devant des centaines de partisans au square Samuel-Paty, face à la Sorbonne, à Paris.

«C'est un crime digne d'un pays en guerre, qui nous rappelle les antiques guerres de religion et la guerre en Algérie», a estimé Eric Zemmour. «Nous nous inclinons respectueusement devant la douleur» de la famille de Samuel Paty, «mais la mort de Samuel Paty dépasse Samuel Paty», a-t-il insisté, réfutant toute récupération.

Un «changement de peuple et de civilisation»

Cet attentat, a tonné le responsable d'extrême droite, s'insère dans un «continuum de violence» : «Ici c'est une décapitation mais ce sont chaque jour des crachats, insultes, (...) agressions, vols, viols». Il s'agit à ses yeux d'un «changement de peuple et de civilisation», un «grand remplacement» qui aboutit «à chasser les Français» de «leur vieille terre de France, catholique depuis 1.500 ans».

Ce crime était «évitable» en appliquant plusieurs mesures, a-t-il ajouté: «Refuser l'asile aux personnes suspectées d'être dangereuses», «s'attaquer aux lieux de culte propageant la haine» en les fermant, ou encore «supprimer les aides sociales» aux parents dont les enfants ont «fait pression sur les enseignants».

Alors que les incidents liés au port de signes religieux à l'école sont en augmentation en septembre, Eric Zemmour a pointé du doigt «une vaste offensive» qui n'est «pas le reflet d'une simple mode» mais «l'expression d'une conquête d'un espace par une culture, une religion, une civilisation».

Avant lui, Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête, a dénoncé le «pas-de-vaguisme» à l'école face à «un problème d'immigration, de démographie, d'assimilation».

Le sénateur Stéphane Ravier a épinglé quant à lui une montée du «communautarisme». «C'est très bien que les islamistes vivent entre eux, personnellement j'y suis favorable, mais s'ils veulent s'habiller comme au bled, qu'ils rentrent au bled!», a-t-il lancé sous les applaudissements.

Le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, sera présent à la Sorbonne samedi après-midi aux côtés de Mickaëlle Paty, soeur de l'enseignant, pour la remise du premier prix Samuel Paty, organisé par l'Association des professeurs d'histoire-géographie (APHG).

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