En direct
A suivre

Sondage : 39% des Français estiment que les migrants sont une «menace» pour la France

Près de quatre Français sur dix (39%) considèrent les migrants comme une «menace» pour la France, selon un sondage de l'institut CSA pour CNEWS, dévoilé ce jeudi 17 novembre.

La politique migratoire à nouveau au cœur des débats. Alors que l'accueil de l'Ocean Viking divise la classe politique, 39% des Français estiment que les migrants sont une «menace» pour la France, selon un sondage de l'institut CSA pour CNEWS, dévoilé ce jeudi 17 novembre.

Ils sont au contraire 13% à penser que les migrants représentent une «opportunité», tandis que près de la moitié (48%) pensent qu'ils ne sont «ni l'un ni l'autre».

thumbnail_camembert_63755fdb2e328.jpg

la droite et l'extrême droite vent debout contre l'accueil de migrants

Dans le détail, les personnes interrogées se réclamant de la droite sont celles qui considèrent le plus les migrants comme une «menace». Ils sont 75% à le penser, un chiffre qui monte à 85% pour les sympathisants de l'extrême droite (RN et Reconquête).

A gauche, une majorité de répondants (56%) pensent que les migrants ne sont ni une menace, ni une opportunité. Un taux que l'on retrouve quasiment chez les électeurs d'Emmanuel Macron (55%).

thumbnail_migrants_menace2_637560800068b.jpg

Les sympathisants d'Europe Ecologie Les Verts semblent les plus enthousiastes à l'idée d'accueillir des migrants. Seuls 9% estiment qu'ils représentent une menace tandis que 40% d'entre eux pensent qu'ils sont une opportunité pour la France.

Après le refus du gouvernement italien de Giorgia Meloni, la France a autorisé l'Ocean Viking à accoster vendredi au port militaire de Toulon, avec 234 migrants à bord, dont 57 enfants, tous secourus au large de la Libye sur la route migratoire la plus dangereuse au monde. Parmi eux, 44 vont être expulsés du territoire français, a annoncé Gérald Darmanin à l’Assemblée.

Le sujet électrise la classe politique alors que Gérard Collomb, ancien ministre de l'Intérieur d'Emmanuel Macron, a publiquement désavoué la politique migratoire du président de la République dans un entretien au Point dimanche.

Ce mercredi, la Première ministre Elisabeth Borne a souhaité «la reprise des travaux sur les relations avec les ONG impliquées dans le secours en mer en Méditerranée», que l'extrême droite considère comme «complices» des passeurs.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités