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Hausse des tarifs de la SNCF : quels sont les billets de train dont les prix vont augmenter ?

En raison de la hausse du coût de l'énergie, la SNCF va augmenter ses prix en moyenne de 5 % en janvier 2023. [Sameer Al-DOUMY / AFP]

Les prix des billets de train vont augmenter de 5 % dès le 10 janvier prochain, a confirmé à la mi-novembre la SNCF. Voici les billets concernés.

L'inflation s'invite dans les gares. En raison de la hausse du coût de l'énergie, la SNCF va augmenter ses prix en moyenne de 5 % en janvier 2023. Le détail.

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Les tarifs Pro Business en Première classe, la carte Liberté (carte de réduction annuelle qui offre des prix avantageux), l'abonnement Max actif (domicile-travail en TGV) et les offres proposées aux entreprises figurent en tête des billets dont le prix va augmenter. 

Concernant les trajets Intercités, un rehaussement de 5 % est également prévu. Les tarifs des TER seront, eux, fixés par les régions.

Les hausses seront appliquées selon les trajets et les périodes de l'année via le «yield management» qui détermine depuis les années 1990 le niveau des prix selon la demande. 

Les ouigo proteges

La filiale de la SNCF, Ouigo, qui propose des prix bas toute l'année, est quant à elle protégée et ne subira aucun changement tarifaire.

De même pour les tarifs garantis par la carte Avantage (offre annuelle d'une réduction de 30 % sur le billets) et les abonnements Max et seniors qui restent à 79 euros par mois. 

SNCF Voyageurs annonce aussi qu'un «bouclier tarifaire» est mis en place sur les billets TGV Inoui achetés à l'avance, ils ne seront donc pas affectés. Attention cependant aux titres achetés à la dernière minute qui seront, eux, majorés. 

certaines conditions d'echange modifiées

Un durcissement concernant l'annulation ou la modification de l'horaire du billet de train est en revanche prévu : cela coûtera désormais 19 euros à partir d'une semaine avant le départ.

«Nous faisons face à une hausse importante de nos coûts pour 2023, de l'ordre de 13 % malgré tous nos efforts de productivité et d'économie» en raison «notamment de la hausse du coût de l'énergie», a expliqué le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet. 

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