Le trafic des trains sera fortement perturbé ce week-end, à compter de ce vendredi 2 décembre et jusqu'à dimanche, en raison d'une grève des contrôleurs de TGV et Intercités. Voici tout ce qu'il faut savoir des répercussions de ce mouvement social.
Pour ce premier week-end de décembre, la SNCF a annoncé de lourdes perturbations sur le réseau TGV et Intercités. Un mouvement social qui intervient à quelques semaines seulement de Noël. Le point sur la situation.
60 % des TGV et intercités supprimés
Le premier point noir concerne les lignes de TGV et les trains Intercités. SNCF Voyageurs prévoit 1 train sur 2 sur le TGV Nord, 1 sur 3 sur le TGV Est, 1 sur 4 sur le TGV Atlantique, 1 sur 3 sur le TGV Sud-Est, 1 sur 4 sur Ouigo et 1 Intercités sur 2 de vendredi à dimanche, a précisé la compagnie férroviaire dans son communiqué.
«Au total, on est plus de 80 % à être en grève et plus de 90 % sur le TGV, c'est du jamais-vu», a prévenu Nicolas Limon, un des six membres fondateurs du Collectif national ASCT (CNA).
Mouvement social : la circulation des trains sera fortement perturbée du 2 au 5 décembre sur les trains TGV INOUI, OUIGO, et INTERCITES. Vérifiez les horaires des trains avant de vous rendre en gare.
— SNCF (@SNCF) November 30, 2022
à l'international
A l'international, aucun train n'est maintenu en direction de l'Espagne. La SNCF prévoit 1 TGV sur 3 à destination de la Suisse, 1 sur 2 pour rejoindre l'Allemagne et 1 sur 3 vers l'Italie. À l'inverse, la compagnie annonce un trafic normal pour l'Eurostar et le Thalys.
Les voyageurs seront remboursés
La SNCF a d'ores et déjà assuté que les voyageurs pourront être intégralement remboursés pour des voyages prévus entre vendredi et lundi, ou échanger leur billet sans frais dans tous les trains où il reste de la place jusqu'au jeudi 8 décembre inclus, selon SNCF Voyageurs.
une reprise progressive dès lundi
La compagnie a annoncé qu'une reprise progressive du trafic ferroviaire se fera a compter du lundi 5 décembre. Ce mouvement intervient quelques jours avant le début des négociations annuelles obligatoires (NAO).
Les syndicats Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail, CFDT-Cheminots et FO-Cheminots ont depuis apporté leur soutien au mouvement. Mais pas la CGT-Cheminots.