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Crack à Paris : une quarantaine de dealers et toxicomanes clandestins arrêtés lors du démantèlement du square Forceval expulsés

Une cinquantaine d'autres clandestins arrêtés le 5 octobre dernier ont été dirigés vers des centres de rétention administrative (CRA). [BERTRAND GUAY / AFP]

Deux mois après l'évacuation, le 5 octobre dernier, des dealers et consommateurs de crack du square Forceval, à Paris (19e), nos confrères d'Europe 1 informent, ce vendredi 2 décembre, qu'une quarantaine de clandestins arrêtés lors de cette opération ont été expulsés.

L'opération avait été décidée par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en personne. Le 5 octobre dernier, peu avant 7h du matin, la Préfecture de police de Paris avait lancé l’évacuation du camp de consommateurs de crack installé depuis un an square Forceval, dans le 19e arrondissement, à proximité de la porte de La Villette.

Une opération de police d'ampleur rarement vue. Mille policiers et gendarmes avaient en effet été mobilisés pour un démantèlement présenté comme «définitif» prévu et préparé depuis plusieurs semaines.

À cette occasion, rappelle Europe 1, plusieurs dizaines de clandestins, dealers et toxicomanes, avaient été interpellés. Selon les informations de nos confrères, près de la moitié d'entre eux ont depuis été renvoyés vers leur pays d'origine. Cela représente, au total, près de quarante personnes. Trente-sept plus exactement.

Un objectif rempli à 50 %

Toujours d'après Europe 1, trente-quatre d'entre eux ont été rapatriés vers un pays d'Afrique subsaharienne, lorsque trois autres ont été renvoyés vers un pays du Maghreb. A contrario, quarante-neuf autres clandestins ont été dirigés vers des centres de rétention administrative (CRA). Ce faisant, l'objectif est donc à moitié rempli pour Gérald Darmanin.

Le ministre de l'Intérieur, qui a fait de la lutte contre l'immigration clandestine, et plus particulièrement des «étrangers délinquants», la cible prioritaire de son projet de loi sur l'immigration attendu pour l'an prochain, a en effet fait savoir qu'il comptait expulser tous les délinquants étrangers qui constituent un trouble à l’ordre public.

Interviewé mardi sur CNEWS, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a par ailleurs indiqué de son côté que «246 vendeurs de crack ont été interpellés depuis le début de l'année à Paris». Le successeur de Didier Lallement à la tête de la PP, sous l'égide de Gérald Darmanin, a pour objectif d'éradiquer le crack dans la capitale avant les JO de Paris 2024.

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