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Reconquête : ce qu'il faut retenir du discours d'Eric Zemmour pour le premier anniversaire du mouvement

Eric Zemmour s'est adressé à des milliers de militants, ce dimanche au Palais des Sports de Paris. [ALAIN JOCARD / AFP]

Eric Zemmour a tenu ce dimanche 4 décembre un discours au Palais des Sports de Paris, pour marquer le premier anniversaire de son parti Reconquête.

 

Eric Zemmour a mobilisé ses troupes. A l'occasion du premier anniversaire de son parti Reconquête, 4.000 personnes étaient présentes au Palais des Sports de Paris ce dimanche 4 décembre. 

 

Dans un premier temps, l'ancien candidat à la présidentielle a tenu à remercier son auditoire ainsi que les élus présents autour de lui. «J'ai l'impression d'avoir passé des années à vos côtés», a déclaré Eric Zemmour, alors qu'il avait lançé son parti le 4 décembre 2021 lors d'un meeting à Villepinte.

 

«Nous nous sommes lancés dans une aventure que tout le monde pensait impossible (...) c'était David contre Goliath et pourtant notre message est passé», a-t-il annoncé avant de relancer devant ses militants la thèse du grand remplacement. «Vous et moi, nous avons dit une vérité à la France qu'elle n'est pas près d'oublier», a-t-il ajouté.

 

«La politique, c'est tous les jours»

Après avoir pointé du doigt les différentes stratégies de ses opposants politiques, Eric Zemmour a jugé que la politique devait se dérouler «tous les jours», citant plusieurs actions effectuées par son parti.

Ce dernier s'est ensuite félicité de la mise en place du «réseau de parent vigilant pour protéger nos enfants». «L'Education nationale est un bastion de la propagande gauchiste, maintenant que nous savons que cela fonctionne nous sommes bien décidés à ne rien laisser passer», a-t-il ajouté.

Des modèles à suivre 

Ne disposant d'aucun ancrage local, Eric Zemmour a appelé ses militants «à ne pas être pessismistes», en citant certains exemples en Europe, tels que Viktor Orban ou encore Giorgia Meloni. «Continuez, ne baissons plus les yeux, nous construisons nos victoires pour les prochaines élections à venir», a analysé le président de Reconquête.

Après avoir appelé les électeurs de droite à le rejoindre, l'ancien journaliste et polémiste a demandé à ses troupes de continuer à «mener la bataille culturelle», remerciant Marion Maréchal, mais aussi en «se déployant sur l'ensemble du territoire national».

La «Reconquête ne fait que commencer», a-t-il lancé pour conclure après s'être adressé indirectement à Emmanuel Macron en disant «que la France n'était pas une terre d'immigration».

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