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Aube : l'homme qui avait frappé ses enfants avec une hache a été mis en examen

Une cinquantaine de gendarmes avaient été mobilisés pour tenter de retrouver les traces du quadragénaire. [Sameer Al-DOUMY / AFP]

Le père de famille, qui avait agressé ses deux enfants et son ancienne compagne dans l’Aube, a été mis en examen ce jeudi 12 janvier.

L'homme de 46 ans, suspecté d’avoir blessé ses jumeaux de 11 ans et son ex-compagne à la hache, avant d’incendier leur maison à Montreuil-sur-Barse, près de Troyes (Aube), a été mis en examen, ce jeudi 12 janvier après avoir été interpellé lundi dernier. 

Les deux enfants sont toujours hospitalisés, ils sont gravement blessés. La mère, quant à elle, souffre de blessures de défense aux mains.

Interpellé après trois jours de cavale, l’homme a d’abord été placé en garde à vue au cours de laquelle il a avoué être entré par effraction au domicile de son ex-compagne. Il a reconnu avoir mis le feu laissant sa famille piégée au premier étage mais «n’a aucun souvenir de la scène précise des violences», a fait savoir Julie Bernier, procureure de la République.

Le quadragénaire a d’ailleurs été également mis en examen pour «destruction de bien par incendie».

Selon la procureure de la République, l’homme a dit à plusieurs reprises lors de la garde à vue qu'il «voulait avoir des explications» de son ex-compagne, avec qui il est séparé depuis plusieurs mois.

Les faits s'étaient déroulés dans la nuit du vendredi 6 janvier au samedi 7 janvier. L’homme s’était introduit au domicile de son ex-compagne, avec qui la séparation est compliquée, et s’en était pris à ses enfants, des jumeaux de 11 ans, et à leur mère avec une hache. 

L’homme avait ensuite pris la fuite. Sa voiture avait été retrouvée dans la matinée du samedi, à quelques kilomètres du domicile de son ex-compagne. Une enquête avait été ouverte pour triple tentative d’assassinat et destruction de bien par incendie. 

Un appel à témoins avait été lancé et une cinquantaine de gendarmes avaient été mobilisés. L’enquête avait été confiée à la brigade des recherches de Rosières-près-Troyes et à la section de recherches de Reims

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