Après une nuit d’incertitudes, le Premier secrétaire sortant du PS, Olivier Faure, a été déclaré vainqueur avec 50,83 % des voix par le parti. Mais son adversaire, le maire de Rouen (Seine-Maritime) Nicolas Mayer-Rossignol, conteste le résultat, dénonçant des «irrégularités graves et manifestes».
Des résultats contestés. Le maire de Rouen (Seine-Maritime), Nicolas Mayer-Rossignol, a dénoncé dans un communiqué des «irrégularités graves et manifestes» lors du second tour du Congrès du PS, appelant à une réunion de la commission de récolement dans la journée pour valider le scrutin. Sans cela, «aucun résultat final ne peut évidemment être proclamé», a-t-il ajouté.
Le choix des militants doit être respecté, l'unité du @partisocialiste préservée.
Je demande que la commission de récolement soit réunie. Sans elle aucun résultat ne peut évidemment être proclamé.
J'appelle à l'apaisement et au rassemblement. Les Français nous regardent. pic.twitter.com/i7iWyUkJKq— Nicolas Mayer-Rossignol (@NicolasMayerNMR) January 20, 2023
«Déjà, lors du scrutin la semaine dernière, la commission de récolement avait permis d’infirmer les faux résultats annoncés prématurément par des membres de la direction sortante et de confirmer le fait qu’elle avait perdu sa majorité», a poursuivi Nicolas Mayer-Rossignol. Toutefois, comme il le relève, à ce stade, la commission n’a pas encore annoncé de réunion.
«Une image déplorable de notre parti»
«Tout cela donne une image déplorable de notre parti», a également regretté le maire de Rouen, appelant les dirigeants socialistes, son adversaire Olivier Faure et ses soutiens, «à œuvrer avec nous pour sortir par le haut de cette situation».
Le communiqué de Nicolas Mayer-Rossignol a été publié quelques minutes seulement après l’annonce des résultats du parti, donnant le Premier secrétaire sortant, Olivier Faure, vainqueur avec 50,83 % des voix, soit 393 suffrages de plus. Auparavant, dans la nuit, les deux candidats avaient tous deux revendiqué la victoire.
Après des semaines d’une campagne déjà particulièrement tendue, le Parti socialiste apparait ainsi toujours plus divisé.