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Chat coupé en deux par un TGV à Paris : la polémique enfle

Alors qu’elles voyageaient en compagnie de leur chat, Georgia et sa fille Melaïna ont assisté impuissantes à la mort de ce dernier. [Thomas SAMSON / AFP]

Le 2 janvier dernier, un chat venu se réfugier sur les rails a été écrasé par un TGV à la gare Montparnasse à Paris. Les propriétaires de l’animal accusent les agents de la SNCF de n’avoir rien fait pour venir au secours du félin.

C'est un drame qui a beaucoup fait couler d'encre. Un chat a été coupé en deux par un TGV alors qu'il s'était échappé d'une sacoche pour se réfugier sous les rames à la gare Montparnasse à Paris. Georgina et sa fille, propriétaires du chat, dénoncent l'inaction des agents de la SNCF présents, qui selon elles, aurait pu être secouru. Elles ont assisté impuissantes à la mort de ce dernier. Selon la mère et sa fille, les agents présents auraient volontairement décidé de ne pas secourir l’animal pour ne pas provoquer de retard.

Le prénommé Neko n’a pas pu échapper à son destin tragique. Un drame qui soulève quelques questions, notamment sur la responsabilité de la SNCF dans cet accident et sur la condition des animaux dans les transports en commun.

Hugo Clément réagit à la polémique

La polémique enfle depuis sur les réseaux sociaux et auprès des figures de la lutte pour la protection des animaux. Hugo Clément, militant pour le bien-être animal français, s’est indigné sur Twitter en interpellant la SNCF sur son manque d’action. Par ailleurs, la fondation Brigitte Bardot a également pris en grippe la société ferroviaire sur ses procédures : «C'est étonnant que la SNCF ne s'inscrive pas dans le renforcement de la protection animale».

 

Depuis, la SNCF a réagi en affirmant «regretter ce triste incident» sans pour autant donner plus de précisions sur la mise en place de mesures visant à la protection des animaux dans les transports en commun. Le flou demeure autour de la responsabilité dans ce genre d'incident même si depuis 2015, l'animal est reconnu comme un être vivant et sensible dans le code civil.

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