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Grenoble : une conférence d'imams controversés prévue ce dimanche, finalement interdite

La mairie d’Échirolles a invoqué des raisons de sécurité pour annuler la conférence. [Capture Google Street View]

La mairie d’Échirolles, près de Grenoble, a interdit samedi la tenue d'une conférence qui devait compter dimanche la présence de deux imams controversés, invoquant des «risques de trouble à l'ordre public».

Renzo Sulli, le maire communiste d’Échirolles, a indiqué dans un communiqué qu’il interdisait par arrêté municipal une conférence, où deux imams controversés devaient être présents, du fait d'un trop grand nombre de participants et de la possibilité de contre-manifestations. 

«Le nombre important de participants attendus à cette conférence, plus de 600 selon les organisateurs, ne s’avère pas conforme aux capacités d’accueil de la salle (...) qui possède une jauge de 444 personnes», a indiqué le maire, ce qui selon lui «aurait conduit le service de sécurité de l’organisateur à refouler plusieurs centaines de personnes à l’entrée de la salle».

Par ailleurs, a-t-il souligné, «plusieurs partis ou organisations ont fait part de leur opposition à ce rassemblement avec des volontés d’organisation de contre-manifestations à proximité de lieux», générant d'après lui des «risques de troubles à l’ordre public».

Une précédente édition annulée à Avignon

Cette conférence, organisée par l’association D’Clic Valence, basée à Bourg-lès-Valence (Drôme), devait être menée par les imams Ismaïl et Nader Abou Anas, visés par de nombreuses accusations d'extrémisme.

Plusieurs élus et militants du Rassemblement national et de Reconquête, ainsi que la branche grenobloise du syndicat étudiant de droite UNI, avaient exprimé cette semaine leur opposition à la tenue de cette conférence, dont une précédente édition avait déjà été annulée le 8 janvier à Avignon pour des raisons de sécurité.

Sur son compte Facebook, D’Clic Valence avait fustigé vendredi «l’agitation et le harcèlement orchestrés par des milices d’ultra-droite.» Cette association, connue selon le maire d’Échirolles «pour être proche des mouvances islamistes fondamentalistes», n'a pu être jointe samedi soir par l'AFP.

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