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Réseaux sociaux : les trafiquants de drogue de plus en plus présents en ligne

Sur les réseaux sociaux, se procurer de la drogue est devenu facile. En effet, les dealers sont de plus en plus nombreux à passer par ces plates-formes pour attirer de nouveaux clients.

Une «ubérisation» du trafic de drogue ? Sur WhatsApp, Snapchat ou Telegram, les trafiquants de drogue commercialisent leurs produits et en font également la promotion. Un moyen pour eux de minimiser les risques tout en préservant leurs bénéfices. Mais pour le consommateur, le danger est sans commune mesure.

«On constate que ce phénomène s'accroît. Entre le pilonnage des points de deals et une répression plus rapide des amendes forfaitaires des consommateurs le dealer s'adapte» a expliqué Benoît Barret, secrétaire national du syndicat Alliance de la police nationale, à CNEWS. 

De plus, les transactions peuvent désormais se faire aussi en ligne, via le dark Web, un Internet caché accessible uniquement via un logiciel, où l'on peut facilement se procurer toutes sortes de produits illégaux. Cette méthode permet également de garantir l'anonymat. 

que font les plates-formes ?

Dès lors, se pose «la question de la responsabilité pénale de ces hébergeurs qui ne contrôlent pas ce qui ce passe sur leurs réseaux sociaux», estime Benoît Barret. 

En 2021, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin déclarait que Snapchat était devenu «le réseau social de la drogue». La plate-forme avait alors annoncé vouloir améliorer la détection et la suppression de contenus liés à la drogue grâce à l'utilisation de l'intelligence artificielle. 

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