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Affaire Pierre Palmade : «Avant de commencer à durcir les sanctions, faisons en sorte que celles qui existent soient correctement appliquées», estime Marion Maréchal

Invitée de la Matinale de CNEWS ce lundi 20 février, Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête, est revenue sur l’affaire Pierre Palmade en pointant du doigt les défaillances de l’appareil judiciaire en France.

Le système judiciaire français pris pour cible. Invitée de la Matinale de CNEWS ce lundi 20 février, Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête, est revenue sur l’affaire Pierre Palmade en pointant du doigt les défaillances de l’appareil judiciaire en France.

Elle a d’abord réagi aux propos du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin après le drame lié à l’accident de l’humoriste. Ce dernier a fait part de son vœu de durcir les sanctions en cas de conduite sous stupéfiants et de créer un délit d’homicide routier.

«Je me méfie toujours dans ce genre de moment, pour faire référence aux propos de Gérald Darmanin, des coups de communication qui suivent les faits divers. C’est quand même une maladie française que de vouloir en permanence durcir les différentes sanctions et le Code pénal», a critiqué l’ex-députée du Vaucluse.

Selon elle, il faut faire appliquer les sanctions déjà prévues par la loi avant d’imaginer les renforcer.

«Ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que la consommation de stupéfiants est déjà punie par un an de prison et à peu près 4.000 euros d’amende. Avant de commencer à durcir les sanctions, faisons en sorte que celles qui existent soient déjà correctement appliquées. La réalité, c’est que notre appareil judiciaire aujourd’hui est défaillant et laxiste», a analysé Marion Maréchal.

Face à l’impuissance de l’appareil judiciaire français, les délinquants n’ont aucune crainte de se retrouver en récidive d’après cette dernière.

«Il y a un sentiment d’impunité largement partagé qui se révèle à travers cette affaire. Je vous rappelle que parmi les deux passagers de Pierre Palmade, il y en a un qui avait été condamné huit jours avant pour des affaires liées aux stupéfiants. Il n’avait pas le droit de voir Pierre Palmade et pourtant, huit jours après, du fait de ce sentiment d’impunité, il a fait ce qu’on connaît», a regretté la vice-présidente de Reconquête. 

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