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Lille : ce bar d’extrême droite une nouvelle fois dans le viseur de la mairie pour des soirées jugées «racistes»

Une dizaine de policiers ont bloqué l’accès à la rue où se situe le bar pour s'assurer que la soirée n'allait pas avoir lieu. [FRANCOIS LO PRESTI / AFP]

Déjà dans le radar de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, le bar La Citadelle à Lille a une nouvelle fois créé la polémique. Siège de la mouvance ultradroite, La Citadelle souhaitait organiser une soirée avec pour thème «Qu’ils retournent en Afrique». La mairie de Lille a réagi.

Fermé mi-février par la mairie, le bar La Citadelle a néanmoins pu rouvrir ses portes le 24 février, date à laquelle la soirée était prévue. En effet, à la suite d’une demande de Martine Aubry, maire de Lille, un arrêté avait été pris pour fermer les portes du bar. 

Le tribunal administratif de Lille a jugé que la mairie n’avait pas respecté la procédure. Malgré tout, il avait maintenu l’interdiction de la fameuse soirée, là encore demandée par la mairie, mais également Gérald Darmanin

Une décision qui n’a pas plu aux organisateurs, qui ont dénoncé «une dérive liberticide».

Ainsi, dans la soirée de vendredi, une dizaine de policiers ont bloqué l’accès à la rue où se situe le bar comme le souhaitaient un arrêt préfectoral datant du 15 février et un autre arrêté pris dans la journée par la mairie. 

Là encore, les organisateurs de cette soirée jugée «raciste», dont le président de La Citadelle Aurélien Verhassel, ont exprimé leur mécontentement : «Ce que font ces messieurs de la préfecture est totalement interdit (...) Ils utilisent la force publique de façon complètement illégale».

Au même moment, une manifestation d’environ deux cents personnes s’est déroulée sur la Grande Place de Lille pour dénoncer l’organisation de cette soirée. Aucune violence n'a été rapportée.

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