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Réforme des retraites : quel est le parcours de la manifestation de ce samedi à Paris ?

Les syndicats visent, à travers cette manifestation, à retrouver le succès de la mobilisation du 11 février dernier, organisée pour la première fois un week-end. [Alain JOCARD / AFP]

À l’issue de la grève interprofessionnelle de mardi, les organisations syndicales ont annoncé une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce samedi 11 mars. La manifestation parisienne partira de la Place de la République (10e) à 14h. Son parcours à la loupe.

La mobilisation ne prend pas de week-end. Ce samedi 11 mars, plusieurs rassemblements sont prévus partout en France, à l’appel de tous les syndicats dont la CGT, la CFDT ou encore FO, pour manifester une fois de plus contre la réforme des retraites.

Les organisations syndicales visent, à travers ces rassemblements, à retrouver le succès de la mobilisation du 11 février dernier, la première du genre pendant un week-end, et qui avait réuni quelque 963.000 manifestants selon le ministère de l’Intérieur. Elle doit aussi permettre aux personnes ne pouvant pas faire grève en semaine d’y assister et montrer leur désaccord avec le projet du gouvernement.

À Paris, le rendez-vous a été fixé dès 14h à la Place de la République (10e). Les manifestants vont, dans un premier temps, rejoindre la place de la Bastille (4e) en passant par le boulevard du Temple (3e, 11e) et le boulevard des Filles du Calvaire (11e).

Puis, ils vont poursuivre leur chemin en passant par la rue de Lyon (12e), l'avenue Daumesnil (12e) et le boulevard Diderot (12e) pour arriver enfin à Nation (11e, 12e), qui marquera le «point d'arrivée» du cortège.

Un parcours alternatif a été également pensé. Depuis la place de la République (10e), il s'agira de rejoindre la place Auguste-Métivier (20e), puis le boulevard de Ménilmontant (11e, 20e) et, enfin, l'avenue Philippe Auguste (11e) jusqu'à la place de la Nation (11e, 12e). 

Une autre journée de mobilisation est, par ailleurs, prévue le mercredi 15 mars, jour d’examen du texte en commission paritaire à l’Assemblée nationale. Face à la gronde sociale, le gouvernement tente en vain de défendre son projet qu'il juge «nécessaire et juste» en tablant sur un essoufflement du mouvement.

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