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Rumeurs transphobes visant Brigitte Macron : la justice annule la procédure intentée par la Première dame

Brigitte Macron, ses trois enfants et son frère avaient assigné le 15 février 2022 deux femmes, l'une se présentant comme une «médium», l'autre comme une «journaliste indépendante».  [Alain JOCARD / AFP]

Brigitte Macron a vu sa procédure d’assignation annulée ce mercredi 8 mars par le tribunal judiciaire de Paris. Datant de février 2022, elle concernait deux femmes ayant propagé sur Internet de fausses nouvelles, prétendant que la Première dame était une femme transgenre.

De la diffamation publique plutôt qu’une atteinte au respect de la vie privée. Le tribunal judiciaire de Paris a jugé nulle, mercredi 8 mars, l’assignation délivrée par la Première dame Brigitte Macron en février 2022, pour avoir mal qualifié les fausses informations propagées sur Internet par deux femmes, la caractérisant à tort de femme transgenre.

Brigitte Macron, son frère, et les trois enfants de la Première dame avaient assigné le 15 février 2022 deux femmes, l'une se présentant comme une «médium», l'autre comme une «journaliste indépendante». 

La famille avait demandé à la justice de condamner ces dernières, notamment en leur versant des dommages et intérêts pour la diffusion sur la chaîne YouTube de la «médium», le 10 décembre 2021, d’«une thèse parfaitement farfelue» selon laquelle Brigitte Macron n'aurait jamais existé, mais que son frère aurait pris cette identité après avoir changé de sexe. 

Une affaire qui a pris de l’ampleur

Si au départ cette fausse information ne circulait que discrètement, un écho important s’en est suivi, déclinant l’affaire en accusations d’une toute autre gravité, qualifiant la Première dame de pédocriminelle, étant donné l’écart d’âge qui sépare le couple présidentiel.

S’estimant victimes d’atteinte au droit au respect de la vie privée, Brigitte Macron, son frère et ses trois enfants dénonçaient notamment la diffusion d’un entretien de quatre heures sur internet, évoquant des interventions chirurgicales qu'aurait subies la femme du président de la République, prétendant qu'elle ne serait pas la mère de ses trois enfants, et communiquant des informations personnelles sur son frère. 

L'assignation dénonçait également des atteintes au droit à l'image, diverses photographies des demandeurs, dont certaines «retouchées, agrandies, colorisées» ayant été diffusées lors de cet entretien. 

Parallèlement à cette procédure au civil, Brigitte Macron a intenté une action distincte, au pénal, avec une plainte avec constitution de partie civile pour diffamation publique, déposée le 31 janvier 2022. Cette procédure est toujours en cours. 

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