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Bac 2023 : un week-end de révision en perspective

Les élèves de Terminale pourront bénéficier de temps libre de révision ce vendredi Les élèves de Terminale pourront bénéficier de temps libre ou de séances de révision ce vendredi. [THOMAS SAMSON / AFP]

A l’approche des épreuves du bac, qui débutent lundi, le ministre de l’Education nationale a demandé l'organisation de sessions de révisions ce vendredi pour permettre aux candidats de réviser l’examen.

Il ne reste plus que quelques jours aux élèves de Terminale pour réviser leurs épreuves de spécialité du baccalauréat, qui débutent lundi 20 mars. Pour permettre aux élèves de bien organiser leurs derniers jours de révisions avant l’examen, le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, a annoncé que la journée de ce vendredi serait uniquement consacrée au baccalauréat. 

«Des établissements ont d’ores et déjà organisé le cours de cette fin de semaine, notamment en aménageant les enseignements de spécialité. (…) Par souci d’égalité entre les candidats, j’ai décidé que dans tous les lycées, la journée du vendredi et selon les situations locales celle du samedi devront être consacrées pour les élèves de terminale aux révisions des épreuves des enseignements de spécialité, que ce soit, selon les établissements, sous forme de séances de révision ou de temps libéré», a fait savoir le ministre dans un communiqué. 

Pap Ndiaye a toutefois précisé que les élèves de Première et de Seconde auront cours normalement. 

Pour la première fois depuis la mise en place de la réforme du baccalauréat, mise en place par l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, les épreuves de spécialité se déroulent, comme prévu, au mois de mars. Les années précédentes, elles avaient été annulées ou reportées en raison de la crise sanitaire. 

Plusieurs associations de professeurs ont dénoncé depuis la rentrée de septembre un «calendrier absurde» qui obligeait à traiter les programmes dans «l'urgence». Pap Ndiaye a cependant rappelé que ces épreuves ne portaient que sur 60% du programme annuel, et a donc concédé cette journée de révision supplémentaire. Selon Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, principal syndicat des chefs d'établissements, cette annonce relève de «l'amateurisme et de l'improvisation». «Cela aurait pu avoir du sens il y a trois mois, mais là, ça donne le signal que le bac se révise à la dernière minute», a-t-il déclaré à l’AFP. 

La tenue des épreuves risque par ailleurs d'être perturbée par la mobilisation contre la réforme des retraites, certains syndicats de l'éducation ayant appelé à la grève la semaine prochaine. 

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