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Réforme des retraites : pour Bruno Le Maire, «il n’y aura pas de majorité pour faire tomber le gouvernement»

Bruno Le Maire a expliqué que la réforme des retraites ne valait pas «la chute du gouvernement et le désordre politique» [Alain JOCARD / AFP]

Depuis le passage en force de la réforme des retraites, les différents partis de l'opposition se réunissent, assurant vouloir voter ensemble des motions de censure. Une situation qu'a évoqué Bruno Le Maire, dans les colonnes du Parisien.

Deux jours après qu'Elisabeth Borne a annoncé l'utilisation du 49.3, engageant la responsabilité du gouvernement pour faire passer la réforme des retraites, Bruno Le Maire s'est longuement exprimé dans Le Parisien. Alors que les oppositions ont déposé des mentions de censure, celle qui a le plus de chance de réunir une majorité est celle déposée par le groupe Liot (Libertés Indépendants Outre-mer et Territoires). Celle-ci devrait réunir les voix de la NUPES, RN et quelques députés LR. 

Cette situation est loin d'inquiéter Bruno Le Maire. Dans Le Parisien, le ministre de l'Economie a assuré que le 49.3 était «un outil démocratique», et qu'il n'y aurait, selon lui, «pas de majorité pour faire tomber le gouvernement». 

Le ministre a expliqué que la réforme des retraites ne valait pas «la chute du gouvernement et le désordre politique». En effet, si une motion de censure est adoptée, le gouvernement sera dissout et de nouvelles élections législatives auront lieu. Mais ces élections pourraient ne pas donner la majorité à Emmanuel Macron et donc impliquer une cohabitation, c'est-à-dire un Premier ministre d'un bord politique différent de celui de président. 

Les motions de censures déposées seront votées lundi et Bruno Le Maire appelle les députés à «prendre [leurs] responsabilités !», ajoutant que «le gouvernement prend les siennes en acceptant d'engager sa responsabilité sur un texte vital, qui garantit les équilibres financiers de notre modèle de retraites par répartition».

«Aucune violence ne doit être tolérée»

Interrogé ensuite sur le mouvement social qui a été intensifié par le déclenchement de l'article 49.3 de la Constitution, le ministre de l'Économie est resté ferme : «aucune violence ne doit être tolérée, à aucun endroit».

Bruno Le Maire a néanmoins affirmé comprendre «les inquiétudes et les angoisses de nos compatriotes, mais ce n'est certainement pas en niant les réalités économiques que nous irons mieux».

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