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Méga-bassine à Sainte-Soline : «quand on vient avec des boules de pétanque, des haches, des bombes artisanales, c'est bien souvent pour tuer du flic», affirme Stanislas Guerini

«Quand on vient avec des boules de pétanque, des haches, des bombes artisanales, on vient bien souvent pour tuer du flic», a affirmé ce lundi dans la Matinale de CNEWS, Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, après les graves incidents survenus ce week-end sur le site de la méga-bassine de Sainte-Soline (Deux-Sèvres).

Pour Stanislas Guérini, un distinguo doit s'opérer entre les manifestants venus ce week-end protester à Sainte-Soline contre la méga-bassine. D'une part les manifestants pacifiques et d'autre part ceux qui «sont dans une logique de guérilla». 

Un constat clair se dessine a estimé le ministre qui a rappelé que lorsque l'on «voit les instruments de violence qui ont été saisis (…) on ne vient pas manifester, on vient bien souvent pour tuer du flic. Il y a des gens qui sont entraînés dans une haine du flic». 

Une «haine» que Stanislas Guérini a ressentie lors de son déplacement aux côtés du ministre de l'Intérieur la semaine dernière. Avec Gérald Darmanin, ils étaient allés à la rencontre de membres des forces de l'ordre blessés. 

«Il faut les écouter, ils sont face à des gens qui veulent les tuer, il n’y a pas d’autre mot que cela. Quand on voit que des gens viennent avec cette logique de violence on devrait tous être capable, sans un instant d’hésitation, de condamner cela» a tonné le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques. 

Une classe politique trop silencieuse

Des violences contre les forces l'ordre qui, selon Stanislas Guérini, ne sont pas suffisamment condamnées. «Je vois que dans la classe politique ce n’est plus une évidence de condamner, de dire que dans une démocratie la violence n’est jamais jamais une option, je me dis que c’est très inquiétant pour notre démocratie» a-t-il déploré.

Pire encore aux yeux du ministre, «certains se taisent mais d’autres mêlent leur voix à ceux qui d’une certaine façon justifient voire attisent ces violences». Stanislas Guérini cite entre autres «les prises de paroles de Jean-Luc Mélenchon», ou «des élus, des députés qui étaient présents sur place» à Sainte-Soline. 

«Est-ce que c’est leur place ?», s’est-il interroger estimant que «d’agiter leurs drapeaux alors que des véhicules de gendarmerie sont en train de brûler, ce n’est évidemment pas le cas.»

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