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Colère des agriculteurs : qui est Arnaud Rousseau, ce cultivateur devenu l’une des figures du mouvement paysan ?

Mercredi dernier, il a réclamé près d'une centaines de mesures aurpès du gouvernement afin d'apaiser la gronde agricole.  [LUDOVIC MARIN / POOL / AFP ]

Arnaud Rousseau, un des piliers du mouvement de protestation des agriculteurs en France, et président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), est une figure importante du monde agricole.

Dans un contexte de grande tension entre les agriculteurs et le gouvernement depuis plusieurs jours, Arnaud Rousseau porte la voix des paysans. Mercredi dernier, il a réclamé près d'une centaines de mesures aurpès du gouvernement afin d'apaiser la gronde agricole. 

Figure respectée du monde agricole, Arnaud Rousseau a été élu l'an dernier à la tête de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). Il a succédé à Christiane Lambert, et a promis, dès son élection, un «nouveau pacte avec la société», qui est selon lui déconnectée des réalités agricoles et des saisons.

«La souveraineté et la compétitivité», vont de pair avec «le revenu des agriculteurs, encore loin d'être au niveau», avait-t-il déclaré.

Double casquette

Egalement céréalier de métier, originaire de Seine-et-Marne et âgé de 50 ans, Arnaud Rousseau est aussi connu pour être le président du groupe Avril. Le grand public est familier de ce géant des huiles qui les commercialise sur ses marques Lesieur et Puget. Avec 6,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2021, Avril est aussi actif dans les agrocarburants et l'alimentation des animaux d'élevage.

Concernant son activité syndicale, Arnaud Rousseau était jusqu'en 2023 vice-président de la FNSEA, chargé des négociations sur la répartition des 9 milliards d'euros annuels des fonds européens de soutien à l'agriculture française. Cette double casquette de dirigeant syndical et d'homme d'affaires avait été reprochée à Xavier Beulin, président de la FNSEA et du groupe Avril, jusqu'à son décès soudain en 2017.

Dans un courrier adressé aux responsables du syndicat, daté du 16 décembre, consulté par l'AFP, le désormais nouveau patron de la puissante FNSEA avait dit vouloir «sortir d'une posture de citadelle assiégée» prônant en cela «plus d’exigence, plus de détermination, dans notre relation avec les pouvoirs publics».

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