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Réforme des retraites : la contestation ne «veut pas dire que tout doit s'arrêter», prévient Emmanuel Macron

En déplacement dans les Hautes-Alpes ce jeudi pour son très attendu «plan eau», Emmanuel Macron a été accueilli par quelque 200 manifestants hostiles à la réforme des retraites. La contestation en cours dans le pays ne «veut pas dire que tout doit s'arrêter», a répondu le président de la République.

Emmanuel Macron s’est exprimé en direct de Savines-le-Lac dans les Hautes-Alpes dans un climat social extrêmement tendu.

Le président de la République s’y est rendu ce jeudi afin de présenter le «plan eau» du gouvernement. 

Mais accueilli en marge de ce déplacement par quelque 200 manifestants venus protester contre la réforme des retraites, dont deux ont été arrêtés par la police, le chef de l'Etat est resté droit dans ses bottes.

«Il y a une contestation sociale qui existe sur une réforme, ça ne veut pas dire que tout doit s’arrêter. On doit continuer à travailler», a ainsi lancé le chef de l'Etat.

Face à la presse, Emmanuel Macron s'est également exprimé sur les affrontements qui se sont déroulés samedi dernier à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres. Pour rappel, deux manifestants anti-bassines y ont été grièvement blessés.

les violences condamnées

Alors que ces dernières heures, un appel enregistré, concernant l'intervention des secours à Sainte-Soline est au coeur de la polémique, le chef de l'Etat a surtout voulu dénoncé les violences.

«Il y a eu des scènes de violences inacceptables. Je les condamne avec la plus grande fermeté. Et donc je réaffirme mon soutien aux élus et aux forces de l'ordre qui avec beaucoup de courage ont avancé». Avant de lancer un appel à toutes les forces politiques républicaines à condamner ces violences. «Il n’y a rien qui justifie la violence dans une société démocratique», a asséné le président de la République.

Dans le même temps, les collectifs de Sainte-Soline appellent à se mobiliser ce jeudi devant les préfectures. Le ministère de l’Intérieur attend 16.000 à 20.000 personnes au total à travers le pays. Gérald Darmanin a demandé une vigilance particulière concernant leur protection.

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