Ils s’appellent Cayla, Anibots, Furby Boom… Eux, ce sont les jouets connectés et ils n’ont plus rien à voir avec les petits chevaux d’antan.
Ils jouent les stars dès ce jeudi pour le salon Kidexpo, qui ouvre ses portes jusqu’à lundi prochain au Parc Expo de la porte de Versailles, à Paris. L’événement, qui attend 150 000 visiteurs, est la grand-messe pour découvrir les produits phares de Noël. Et avec 16,6 % de croissance enregistrée cette année, les jouets technologiques attirent de plus en plus les enfants.
Les anciens jouets évoluent
«L’exemple criant est Lego. Lorsque Kidexpo est apparu, il y a huit ans, la société ne proposait que des jeux de construction, se souvient Sophie Desmazières, fondatrice du salon. Aujourd’hui, le stand de la marque propose en plus des robots Mindstorms avec des briques intelligentes et des jeux vidéo.»
Les jeux de société, dont il se vend encore 30 millions de boîtes par an en France, n’y échappent pas. Le célèbre Monopoly propose ainsi l’application My Monopoly pour avoir une version personnalisée du jeu, en y incluant ses propres photos.
Les poupées non plus n’ont pas dit leur dernier mot. Ce secteur quelque peu délaissé rebondit cette année avec Cayla, une petite fille de 46 cm qui parle et répond à toutes les questions en cherchant notamment sur Wikipédia. Un jouet star qui devrait entrer dans le top 5 des ventes de Noël chez Toys’R’Us.
Les tablettes en vogue
Tablettes et montres connectées pour les enfants voguent aussi vers le succès. «C’est le segment imitation des adultes», explique Sophie Desmazières. Ces objets se développent en parallèle de ceux des parents. Souvent plus robustes, ils sont désormais proposés à des prix abordables, la tablette pouvant coûter moins de 60 euros selon les marques.