En direct
A suivre

Un quart des jeunes exposé à la cybercriminalité en 2014

La génération Y, plus connectée, est aussi plus vulnérable au piratage. La génération Y, plus connectée, est aussi plus vulnérable au piratage.[© SERGE POUZET/SIPA]

Les moins de 30 ans s’exposent bien plus aux cyber-risques et aux pirates informatique que leurs aînés. C’est ce qui ressort de l’étude menée par Norton by Symantec publiée ce lundi 30 novembre.

Alors qu’on aurait pu croire les «digital natives» plus à l’aise que les baby-boomers avec la technologie, il ressort qu’en Europe, plus d’un quart (27 %) des jeunes a déjà «été exposé à au moins un acte de cybercriminalité l’an passé», contre deux sur cinq (19 %) pour la génération du bay-boom.

S’il est manifeste que la génération Y (née à partir des années 1980) est beaucoup plus connectée, «on constate qu’elle fait bien moins preuve de vigilance», explique Laurent Heslault. Cet expert en stratégie de sécurité chez Norton by Symantec souligne notamment que «38 % de cette génération dit être susceptible de partager ses mots de passe, contre un cinquième de ses aînés».

La surveillance des parents accrue

Toutefois, les parents français veillent. Les trois quarts d’entre eux déclarent ainsi surveiller l’activité de leurs enfants en ligne et un quart avoue même que sa progéniture a eu au moins une mauvaise aventure sur Internet.

«Le risque zéro n’existe pas, mais il faut faire le maximum pour limiter la probabilité d’être piraté», précise Laurent Heslault, qui préconise notamment «de ne pas répondre aux sollicitations d’un inconnu sur le Web ou encore d’opter pour un mot de passe fort».

La moitié des Français déjà confrontée à la cybercriminalité

Plus loin, l’étude souligne que près de la moitié des Français (47 %) a été confrontée au cours de sa vie à la cybercriminalité. 20 % déclarent même s’être déjà fait voler leurs données bancaires à la suite d’achats en ligne. 12 % ont même été touchés par un logiciel malveillant de type ransomware. En outre, 70 % des cyberattaques menées sur les réseaux sociaux sont propagées par les amis qui se font piéger par manque de méfiance.

Enfin, l’attention des internautes doit se porter aussi sur les smartphones et les tablettes. Un quart des Français n’utilise pas de mot de passe pour son téléphone mobile, qui contient pourtant des informations clés.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités