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Hétic, une école pour accompagner les YouTubeurs

Un studio sur fond vert est à la disposition des étudiants. [© Hétic]

YouTubeur n’est pas encore un métier. Pourtant, l’exigence de fournir des vidéos de qualité, de gérer sa communauté d’abonnés et de connaître les rouages liés à la commercialisation des chaînes, implique de maîtriser toutes les facettes du Web.

Basée à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Hétic est une école reconnue par l’Etat, qui forme en cinq ans à divers métiers du numérique. Le lieu accompagne des YouTubeurs en quête de professionnalisme. "YouTube ou Dailymotion sont des canaux qui regroupent aujourd’hui différentes expertises, explique Julien Dachaud, alias NewTiteuf, qui fédère 650.000 abonnés sur sa chaîne et ancien élève. A la base, on ne pense pas en faire un métier et rares sont ceux qui arrivent à en vivre, toutefois c’est désormais un atout de connaître toute la chaîne de production."

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Outre un savoir-faire en matière de vidéo (tourner, monter…), s’ajoutent des connaissances en social marketing, en design et des cours d'élocution. Ces fournisseurs de contenus apprennent aussi à décrypter les statistiques liées à leur audience, en travaillant sur le profil de leurs abonnés (sexe, âge, villes…). "Il s'agit pour nous d’être plus pertinents, notamment en s’adressant à notre public via les réseaux sociaux Twitter, Instagram ou Snapchat", souligne Julien Dachaud.

Un studio pour produire du contenu

Un studio est aussi à la disposition de ces jeunes pousses du Web. Fond vert, table de montage, caméras, micros… Tous ces outils permettent de réaliser du contenu. Si le métier fait rêver, il convient d’être réaliste. «Il n’y a pas de recette magique, car le succès n’est jamais certain. Mon conseil est avant tout de faire ce que l’on aime et de développer son personnage. Les personnes qui se lancent par appât du gain sont vite démasquées par les internautes qui s'en détournent rapidement», ajoute Lucie Zevaco, de la chaîne beauté Mezlulu (15.000 abonnés), qui étudie à Hétic.

"Il faut aussi savoir créer un attachement à sa chaîne et cultiver cela au quotidien, renchérit Julien Dachaud. Cela passe par des Vlogs, par exemple, qui marchent très bien auprès des abonnés et permettent de montrer notre vie, hors de nos programmes. Ou encore de se rendre disponible pour des salons".

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"Ce type de formation est également un moyen de découvrir d'autres métiers liés à ces plates-formes, confie Pierre, lui aussi étudiant et YouTubeur avec sa chaîne PierreTrot (31.000 abonnés). De plus en plus de YouTubeurs stars font appellent à des professionnels pour monter leur contenu ou gérer l'aspect financier. Enfin, des groupes TV rachètent également des chaînes et exigent un contenu très professionnel."

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