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Le mentaliste Viktor Vincent signe un spectacle bluffant et poétique

A la Comédie des Champs-Elysées, Viktor Vincent entraîne le public dans un monde constitué de liens invisibles... [Lisa Lesourd]

Avec son crâne rasé, sa moustache taillée très 19e, Viktor Vincent ne passe pas inaperçu. Ce mentaliste reconnu présente actuellement son cinquième spectacle «Les liens invisibles» à la Comédie des Champs Elysées. Un spectacle d'un genre nouveau.

Si jusqu'à présent Viktor Vincent excellait dans l'art du mentalisme, il a décidé d'aller encore plus loin. Cette fois, il utilise ses facultés et l'art de la prestidigitation, certes pour bluffer son public, mais surtout pour lui raconter de belles histoires.

Point d’entrée de ce spectacle où l’on croisera le célèbre illusionniste du 19e siècle Robert Houdin et le réalisateur et lui aussi prestidigitateur Georges Méliès, Viktor Vincent dévoile en préambule trois récits incroyables et pourtant vrais. Celui d’un paysan ukrainien foudroyé 23 fois, d'une new yorkaise dont la vie a basculé grâce à un livre et d’une bande d’étudiants qui, en 1954, échappe à la mort alors qu’ils arrivent tous en retard à la même réunion.

Partant de ces récits, entre grandes illusions, effets spéciaux, vidéo projection, divination, il s’interroge sur la notion de hasard, de destin et questionne ces fameux liens invisibles qui font que selon lui «notre vie change celle de millions de personnes que l’on ne rencontrera jamais» car au final ne serions-nous pas tous connectés ? Une création interactive où le public participe et le spectaculaire sert un récit auquel on a envie de croire. Brillant.  

Les liens invisibles, jusqu’au 31 décembre, Comédie des Champs Elysées, Paris 8e.

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