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Le musée de la Chasse et de la Nature célèbre la fête de l’Ours

En France, la fête de l’ours a encore lieu chaque année dans trois villages du Haut Vallespir, dans les Pyrénées Orientales. [©Laurent Quinkal]
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C’est une tradition ancestrale. Célébrée dans tout l’hémisphère nord, la fête de l’Ours marque la sortie de l’hiver, le moment où l’animal sort de sa tanière. Le musée de la Chasse et de la Nature a décidé de faire perdurer la tradition à Paris en organisant une soirée sauvage et artistique le 21 février.

Toutes les salles du musée ont été réquisitionnées pour accueillir la figure de l’ours sous toutes ses formes. Le musée de la Chasse et de la Nature s’apprête à réveiller l’animal qui sommeille en chacun des visiteurs au rythme des danses, installations vidéo et sonore, expositions de photographies, sculptures et dessins inspirés des mythes de la fête de l’ours.

©Lionel Sabatté

Dans la cour de Guénégaud du musée, crieurs de rue, vendeurs d’élixir et saltimbanques se réuniront pour une danse sauvage traditionnelle. Conçue par Vivianne Perelmuter et Philippe Langlois, une installation vidéo et sonore monumentale sera projetée dans la cour de Mongelas pour symboliser la fin de l’hivernation et la métamorphose de l’ours.

©Vivianne Perelmuter

En partenariat avec le Haut Vallespir (Pyrénées orientales), la seule communauté de commune en France où la fête de l’ours est célébrée chaque année, le musée exposera les tirages de Evelyne Coutas. Cette dernière a travaillé sur la dimension tragique et sacrificielle de la fête, ainsi que sur son essence fugitive à travers son projet photographique « Immatérialités », qui sera projeté au rez-de-chaussée dans l’antichambre.

©Evelyne Coutas

L’automate de Nicolas Darrot, nommé L’intrus, exécutera une série de danses dans la pièce principale. En face de ce pantin de taille humaine, on découvrira la Grande ourse, une tête coupée en bronze déposée sur une surface marbrée, évoquant un désert de glace.  Dans la salle du Cerf et du Loup et le salon de Compagnie, deux performances ont été installées. L’une inspirée des Métamorphoses d’Ovide et l’autre du roman de Joy Sorman La peau de l’ours.

©Nicolas Darrot

On pourra également admirer huit dessins d’ours en rouille, la sculpture de Lionel Sabatté aux matériaux improbables dans la salle d’armes, les pattes d’ours de Laurie Karp et les peintures colorées et vivantes de Clément Thomas en salle Sommer. Enfin, la soirée sera animée par le DJ Corrine, paré par l’artiste Mehryl Levisse et en accord avec le thème de l’évènement.

©Lionel Sabatté

Fête de l’Ours, le 21 février, Musée de la Chasse et de la Nature, 62, rue des Archives (Paris 3e).

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