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Monty Alexander à la Seine musicale vendredi

Sa musique associe des sonorités propres au jazz mais aussi au reggae que Monty Alexander n'a jamais véritablement oublié malgré son exil.[AFP]

La Seine musicale accueille le 23 novembre le jazziste jamaïcain Monty Alexander qui au fil de sa carrière s'est efforcé de bâtir une passerelle musicale menant de Kingston, capitale de son île d'origine, à Harlem, berceau du jazz.

Depuis ses débuts, le pianiste a successivement joué et enregistré avec les plus grands noms comme Frank Sinatra, Tony Bennett, Ray Brown ou Dizzy Gillespie.

Né un 6 juin 1944, Monty Alexander n'avait que 6 ans lorsqu'il a posé ses doigts pour la première fois sur des touches de piano, en Jamaïque. C'est à son arrivée aux États-Unis, fin 1961, que sa carrière prend une tournure inattendue : il tape rapidement dans l'œil d'un propriétaire de club à New York et multiplie dès lors les représentations. Le point de départ d'un parcours hors-norme.

Sa musique associe des sonorités propres au jazz mais aussi au reggae que Monty Alexander n'a jamais véritablement oublié malgré son exil. En résulte un mélange savoureux aux accents caribéens qui swingue. Preuve de son amour éternel à la Jamaïque, le natif de Kingston a revisité les plus grands standards du dieu Bob Marley, comme le célébrissime «No Woman, no cry».

«Si rien ne vient m’enquiquiner pendant le spectacle, je ne me contrôle plus, j’oublie le contexte : je donne tout. Ils peuvent être 5000 (il marque une pause)... j’essaie de  surprendre chacun», confiait-il en janvier 2012 à Libération. Monty Alexander est aujourd'hui considéré comme une légende vivante du jazz. 

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