En direct
A suivre

Cadre londonien le jour, tagueur en série la nuit

Un graffiti à Londres. (Photo d'illustration)[ADRIAN DENNIS / AFP]

Kristian Holmes était un cadre au-dessus de tous soupçons. Ce Londonien de 32 ans vient pourtant d’être condamné… pour son activité à la tête d’un groupe de tagueurs.

Le jour, ce père de famille travaillait dans un cabinet de géomètres experts, où il percevait un salaire de près de 6 000 euros par mois. La nuit, il délaissait la cravate pour le sweat-shirt à capuche et prenait des bombes de peinture pour inscrire son pseudo, «Vamp», sur les trains et les murs de la capitale anglaise.

Une double vie qu’il menait depuis plus de sept ans dans le plus grand secret.

Avec son équipe, le «PS Crew», il a causé pour environ 290 000 euros de détériorations.

Kristian gardait même sur lui un plan de Londres sur lequel il avait recensé les lieux de ses graffitis. «Il y a eu tellement de tags qu’on peut presque parler de vandalisme à l’échelle industrielle», a expliqué le juge, Deva Pillay, au Daily Mail. Condamné à trois ans et demi de prison, le cadre tagueur aura tout le temps de décorer les murs de sa cellule.

 

2,4 kilomètres de graffitis pour déclarer sa flamme

Chris Brow tague la façade de sa maison, ses voisins hurlent

Vif débat en Chine après le graffiti d'un touriste sur un temple à Louxor

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités