Le zoo de Besançon ne veut plus de ses babouins de Guinée. Devenus ingérables, les singes sont doucement, mais sûrement, expulsés du parc animalier.
La raison ? Les primates ont pris la mauvaise habitude de démonter une à une les murailles de pierre qui les entourent.
Or, celles-ci sont classées depuis cinq ans au patrimoine mondial de l’Unesco, puisqu’il s’agit en fait des pierres de la citadelle imaginée par Vauban au XVIIe siècle.
«Ils aiment grattouiller, ça les occupe. Mais c’est vrai que cela a pris des proportions importantes», explique Gérard Galliot, conservateur du Muséum de la citadelle.
Pourtant, il lui est impossible de raisonner les babouins : «Ils n’en ont rien à faire de notre classement Unesco.»
Victimes de leur «vandalisme», une trentaine de primates sur les 42 que compte la colonie ont déjà été dirigés vers d’autres zoos. En attendant leur expulsion, les autres continuent de s’adonner à leur passe-temps favori. «On leur cherche une destination mais ils ne seront pas faciles à placer ailleurs», prévient Gérard Galliot.
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