Une artiste australienne, Jodi Rose, membre de l'association Art sur tech, a décidé de s'unir avec un pont. L'heureux élu ? le célèbre Pont du Diable de la ville de Céret dans les Pyrénées-Orientales.
Art ou provocation ? Ou simple lubie d'une artiste farfelue ? L'Australienne Jodi Rose a "épousé" un pont. Après le mariage pour tous, voici le mariage pour tout. Jodi a évidemment des souvenirs en photos de la cérémonie de son union avec le Pont du Diable de la ville de Céret (Pyrénées-Orientales). L'édifice du XIVème siècle n'a pas eu son mot à dire, difficile de savoir s'il a émis le moindre consentement.
Monsieur le maire d'Arles-sur-Tech, village de l'association artistique de Jodi, était invité. Il n'a pas célébré la cérémonie, se contentant de faire acte de présence fin juin.
La mariée, pour sa part, est ravie. "Le Pont du Diable est tout ce que je peux désirer chez un mari. Vigoureux, loyal, sensuel, doux et protecteur. Il est fort et silencieux. Il a aussi la longévité de son arche dressée depuis 600 ans et qui se dressera encore 600 ans", explique l'artiste, le plus sérieusement du monde.
Pas de baiser, pas d'échange d'alliance, pas de voyage de noces. L'amour sera platonique entre Jodi et son Pont du Diable. "J'ai voyagé à travers le monde depuis plus de dix ans, en créant de la musique avec le son des ponts. Mon travail a évolué jusqu'à explorer le contexte culturel et les légendes qui les entourent. Et le pont du Diable est enveloppé dans la légende", explique Jodi.
Vidéo : quand la mariée fait "plouf"
Il fait sa demande avec des Google glass
Elle dit "oui" après plus de 100 demandes