Une mascotte de plus de deux mètres de haut devrait changer un peu la mauvaise image d'une prison japonaise.
Katakkuri-chan, c'est le nom de la mascotte de la prison d'Asahikawa, sur l'île de Hokkaido. Elle est au coeur d'une campagne de communication pour tenter de redorer le blason d'un centre pénitentiaire japonais. Visage carré, taille de plus de deux mètres, la poupée géante est supposée faire comprendre aux gens quelle est la véritable nature de l'institution.
"Les prisons ont cette réputation de lieu isolé qui n'ont aucun contact avec le reste de la société et sont entourées d'imposants murs gris", ont expliqué les relations publiques de la prison d'Asahikawa, sur l'île septentrionale de Hokkaido.
"Nous avons créé ce personnage dans le but de troquer cette image contre celle d'un établissement ouvert sur la société. Bien sûr, les prisons sont destinées aux personnes qui ont commis des crimes et les gens tendent à les considérer comme indésirables dans leur voisinage. Mais la société doit jouer son rôle en soutenant la réhabilitation des personnes qui ont payé leur dette", a ajouté ce responsable.
Pas de discrimination puisque Katakkuri-chan existe en versions masculine et féminine. Les grands débuts de la mascotte sont intervenus dimanche dernier à l'occasion d'un week-end festif à la prison d'Asahikawa qui a réuni 1.700 personnes.
Katakkuri-chan est la première mascotte d'une prison au Japon. Depuis les années 80, la police de Tokyo dispose de sa mascotte, désormais célèbre dans tout le pays.
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