Et si les fast-foods étaient des boucs-émissaires faciles pour expliquer le boom du surpoids dans les pays développés, aux Etats-Unis en particulier ? Un Américain en a fait la démonstration saisissante.
John Cisna est un enseignant américain établi dans l'Iowa. Lui-même affecté par une surpondération, il a voulu démontrer si les fast-foods étaient réellement responsables de l'obésité. Pour cela, il s'est fait lui-même le cobaye d'une expérience étonnante.
Pendant trois mois, il ne s'est nourri que chez McDonald's, partenaire de l'expérience. Au menu : deux McMuffin et des flocons d'avoine le matin, une salade pour le déjeuner et un menu classique Cheesburger et frites pour le dîner. De quoi faire dresser les cheveux sur la tête des gardiens du temple de la nutrition.
Une affaire de volonté ?
Sauf que John Cisna s'est appliqué à veiller sur deux éléments : la ration calorique quotidienne et l'exercice physique. L'homme s'est contenté d'une ration calorique de base, nettement inférieure au plafond quotidien. Il s'est par ailleurs attaché à marcher chaque jour 45 minutes.
Résultat : au bout de trois mois, le professeur de l'Iowa avait perdu près de 20 kilos et vu son taux de cholestérol drastiquement réduit. Conclusion : le surpoids n'est pas forcément une affaire de qualité, mais de quantité. Et le réduire une affaire de volonté.
Vidéo : le reportage (en anglais) de la chaîne d'information locale :
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