Le grand défouloir fait son retour. Deux ans après le précédent épisode, mis sur un piédestal à sa sortie, la saga Far Cry est heureuse de présenter son quatrième rejeton.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Far Cry 4 n’est pas frileux. Terminé, la chaleur tropicale des îles Roos, les débardeurs et les ti’punch au bord de la lagune… Bonjour l’Himalaya, ses pentes abruptes, ses températures polaires et sa faune hostile. Car le Kyrat, c’est pas les Caraïbes.
Guerre civile et psychopathe
Le point de départ de Far Cry 4 est plutôt déprimant. Ajay Ghale, le héros incarné par le joueur, effectue une visite éclair dans son pays d’origine, au cœur de l’Himalaya, pour y rapporter les cendres de sa mère, tout juste décédée aux Etats-Unis. Mais évidemment, le séjour va vite partir en vrille et il se retrouvera plongé au cœur d’une guerre civile au format XXL.
Face à lui, Pagan Min, un psychopathe ne reculant devant aucune torture pour asservir la population. Pour affronter cette terreur locale au look assez disco, il faudra savoir utiliser l’ensemble des ressources mises à disposition, des véhicules à foison, et surtout des armes destructrices assez jouissives à utiliser.
© Ubisoft
Un rythme d’enfer
Les missions s’enchaînent alors à un rythme implacable sur un territoire immense. Comme d’habitude, dans la saga, les quêtes annexes (assassinats, chasses d’animaux rares, courses…) sont pléthoriques et le joueur en aura pour son argent.
Seul défaut, le gameplay reste un peu trop similaire à l’opus précédent. Mais Far Cry 3 était une telle réussite qu’on pardonne cet écart. D’autant que les améliorations apportées sont notables et le fun tellement au rendez-vous qu’il faudrait être fou pour ne pas demander le jeu au Père Noël cette année.
Far Cry 4, Ubisoft, sur Xbox One, PS4 et PC.