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On a testé Yo-Kai Watch et ses petits fantômes à croquer

Nathan (à g.) devra partir à la recherche de 200 petits Yo-Kai. [© Nintendo/Level-5]

Annoncé comme le prochain raz-de-marée dans les cours de récré, "Yo-Kai Watch" connaîtra-t-il le même succès que son célèbre concurrent, Pokémon ? Le nouveau titre de Level-5 ("Inazuma Eleven", "Pr Layton"), qui sort ce venredi 29 avril, s’en donne en tout cas les moyens.

Le jeu vidéo à l’origine d’une belle success story au Japon (10 millions d’exemplaires vendus depuis 2013) arrive enfin en France sur Nintendo 3DS. On y découvre les aventures de Nathan et de Katie dans une ville nippone peuplée de fantômes facétieux : les Yo-Kai. Nés dans le folklore japonais, ces petits êtres invisibles et imprévisibles sont ici déclinés dans leur version kawaï (mignonne).

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Munis d’une montre spéciale, la Yo-Kai Watch, et accompagnés de Whisper – un fantôme expert en la matière –, Nathan et Katie (que l'on incarne au choix) devront rencontrer et capturer plus de deux cents petits monstres.

Baptisés Jibanyan, Komasan ou encore Feulion, tous possèdent des pouvoirs différents et unissent leurs forces pour chasser les mauvais esprits. Pensé pour les 6-12 ans, Yo-Kai Watch est un mix délirant entre Pokémon et Ghostbusters. On parcours ainsi la ville en quête d'aventures. Que ce soit en haut d'un building ou dans un vieux temple abrité par une forêt, de jour comme de nuit, trouver des Yo-Kai s'avère vite addictif même si le système de capture aléatoire oblige à s'y reprendre à plusieurs fois avant d'attraper tous ces petits fantômes.

Si le jeu se révèle très guidé durant ses cinq premières heures, son histoire laisse plus de liberté par la suite. Il faut d'ailleurs compter une bonne vingtaine d'heures pour espérer réunir la totalité de ces petits esprits, qui profitent de nouveaux pouvoirs et même de capacités de fusion à mesure qu'ils remportent leurs combats.

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Ces derniers s'avèrent moins stratégiques que ceux proposés par Pokémon, cependant ils s'avèrent beaucoup plus dynamiques avec la possibilité de composer une équipe de six Yo-Kai que l'ont peut faire tourner en trois par trois en temps réel pour contrer les pouvoirs de leurs adversaires. Certains duels contre des boss coriaces révèlent d'ailleurs une mécanique moins simpliste qu'il n'y paraît, obligeant à composer une équipe homogène pour espérer triompher.

Un univers qui dépasse le jeu vidéo

Au-delà du jeu vidéo, Yo-Kai Watch espère fédérer un public encore plus large, avec des jouets, une appli mobile et un manga. La licence mise aussi sur sa série animée, diffusée sur la chaîne Boing depuis le 11 avril tous les jours à 18h15, Gulli prendra la relève dès le 29 août.

Au Japon, le jeu vidéo Yo-Kai Watch 2 est disponible sur 3DS, deux spin-off sont déjà sortis, tandis que le troisième opus devrait voir le jour le 16 juillet prochain. De quoi encore occuper les enfants de nombreuses années, à l’instar de Pokémon dont le succès ne se dément pas depuis plus de vingt ans.

Yo-Kai Watch, Nintendo, sur 3DS.

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