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On a testé Dragon Quest VII, un trésor méconnu enfin en France

Partis d'un village de pêcheurs, nos héros devront sauver le monde. [© Square Enix]

Il aura fallu attendre seize ans pour profiter de Dragon Quest VII en France. Cette perle de la PlayStation fait aujourd’hui l’objet d’un remake sur Nintendo 3DS sous-titré «La quête des vestiges du monde» et entièrement traduit dans la langue de Molière.

De mémoire de fans de jeu de rôle, le septième épisode de la saga Dragon Quest a joué longtemps les Arlésiennes. Sorti en l'an 2000 au Japon et l'année suivante en Amérique du nord, il appartenait à ces titres mythiques proposés sur une PlayStation vieillissante qui passait le relais à une PS2 bien plus puissante.

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Et pourtant, DQ VII suivait la droite ligne d'une série de jeux vidéo emblématiques, toujours à la marge, parfois désuets, mais extrêmement populaires (68 millions de jeux vendus dans le monde). En France, il a d'ailleurs fallu attendre la sortie du huitième épisode «L'odyssée du roi maudit» sur PS2 en 2006 pour voir enfin entrer officiellement dans les contrées du Vieux continent cette saga vieille de trente ans.

Dragon Quest VII a, a priori, tout du jeu de rôle au scénario naïf. Enfantin de part ses jeunes personnages, il développe toutefois un versant bien plus mûr dans sa seconde partie. Dès les premières secondes, le joueur est propulsé dans le quotidien d'un petit village de pêcheurs où un jeune prince épris d’aventure enrôle ses amis à la recherche d'un temple perdu. Toutefois, leur vie bascule le jour où ils découvrent des reliques leurs permettant de voyager à travers différentes époques et plusieurs lieux pour ressusciter d’anciens continents engloutis.

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Un travail d'orfèvre

Réputé pour peaufiner les nouvelles versions de ses jeux mythiques, Square Enix offre ici un titre tout en 3D palpitant, remis au goût du jour et surtout très généreux en contenu. Passer les premières heures très «gentillettes», il faudra en effet compter plus d’une centaine d’heures pour en arriver à bout. Un chiffre record qui témoigne de la richesse de ce soft. Ses graphismes châtoyants portés par le coup de crayon d’Akira Toriyama (papa de Dragon Ball) n’ont d’égaux que la musique orchestrale sublime (utilisez un casque) qui accompagne ce jeu de rôle. Devenu culte, il séduira aussi bien les nostalgiques que les plus jeunes, à condition de ne pas être allergiques aux combats au tour par tour.

Dragon Quest VII : La quête des vestiges du monde, Square Enix, sur Nintendo 3DS

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