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Je cours, tu cours, elle court : le phénomène running

[ASICS]

On ne compte plus les abords de lacs, les quais, les trottoirs ou les forêts pris d’assaut par des milliers de coureurs.

 

Débutant, régulier ou confirmé, en quête de performance ou voulant se maintenir en forme, le «runner» ou «joggeur» comme on l’appelle fait partie du paysage.

«J’ai commencé à courir il y a plus de vingt ans, les gens à l’époque me considéraient comme un ovni. Aujourd’hui, on ne s’étonne plus de voir tous ces coureurs», observe François. Courir est devenu un mode de vie qui associe plaisir, santé et partage.

On court avant tout pour se faire du bien au corps et à l’esprit, ce qui peut parfois rendre ce sentiment de bien-être addictif.

La raison ? Cette fameuse hormone du plaisir sécrétée pendant l’effort appelée endorphine et bien connue des médecins. Sécrétée naturellement pendant un effort phy­sique, elle aurait un effet anesthésiant et euphorisant qui aurait pour conséquence de réduire les effets douloureux liés à l’activité.

 

Un beau moment de partage

Si certains sont en quête permanente de cet anti-stress naturel, d’autres courent pour perdre du poids ou garder la forme sans pour autant sacrifier à leur rythme de vie. «Car enfiler une paire de chaussures et descendre faire un footing en bas de chez moi sera toujours plus simple que de calquer mes horaires sur ceux d’un coach. Et puis une sortie en plein air est toujours plus agréable que de s’enfermer dans une salle de sport », argumente Stéphanie, qui reconnaît avoir retrouvé la ligne après quelques mois de footing.

Elle s’alignera ce dimanche sur les 20 km de Paris avec des amies. «Car la course à pied peut être un beau moment de partage entre plaisir et souffrance.» Plus qu’une médaille, ce sont aussi des souvenirs que les coureurs recherchent sur ces épreuves. Et là, la coupe en est pleine.

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