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Fabric, le célèbre club londonien, ferme définitivement ses portes

Plusieurs pointures politiques locales et une nuée de clients s’étaient mobilisés contre la fermeture de ce haut lieu de la nuit. [CC / Flickr]

C’était l’un des lieux incontournables des nuits londoniennes. Le célèbre club Fabric a été prié de fermer définitivement ses portes.

C’est la mort en août dernier de deux hommes, ayant consommé de la drogue dans l’établissement, qui a servi à justifier cette décision prise par le comité de licences d’Islington, quartier londonien où est situé la discothèque.

Après plusieurs heures de discussion, il a en effet été établi que les dirigeants du bar étaient dans l’incapacité d’empêcher la vente et la prise de drogues au sein du Fabric. La fermeture provisoire décrétée pour les besoins de l’enquête qui faisait suite au double décès, s’est donc muée en fermeture définitive.

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Le soutien du maire de Londres

Pourtant, plusieurs pointures politiques locales et une nuée de clients habitués à se déhancher sur les sets joués au Fabric, s’étaient mobilisés contre la fermeture de ce haut lieu de la nuit, qui a vu débuter des pointures de l'électro comme Carl Cox ou Goldie. Parmi eux, le tout récent nouveau maire de Londres Sadiq Khan.

«Mon équipe a parlé à tous ceux qui sont impliqués dans cette situation, et je leur demande de trouver une solution de bon sens qui permette que le club reste ouvert tout en protégeant ceux qui veulent protéger la scène du clubbing londonien», avait-il déclaré le 24 août dernier. Une pétition s’élevant contre la fermeture du club et signée par quelque 150.000 personnes lui avait par ailleurs été remise. Députée d’Islington, Emily Thornberry, avait publié de son côté un message de soutien sur son compte Facebook.

«En tant que parent, mes pensées vont vers les familles et les amis qui ont perdu un proche aussi jeune, des vies terminées avant d’avoir commencé. Mais nous devons savoir que l’utilisations de drogues dangereuses ne cessera pas simplement parce que nous fermons un nightclub comme le Fabric», a-t-elle notamment écrit. Autant de marques de soutien qui n’ont pas eu l’effet escompté.

«C'est un triste jour pour tous ceux qui nous ont soutenu et en particulier pour les 250 personnes de l'équipe qui vont perdre leur travail. Fermer Fabric n'est pas la solution pour régler des problèmes de drogues que les clubs comme le nôtre tentent de résoudre», a pour sa part écrit l'équipe de Fabric. 

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