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Appel de RSF pour Nadir Dendoune

Des personnes manifestent pour la libération du journaliste Nadir Dendoune, détenu en Irak, à Paris le 1er février 2013 [Jacques Demarthon / AFP] Des personnes manifestent pour la libération du journaliste Nadir Dendoune, détenu en Irak, à Paris le 1er février 2013 [Jacques Demarthon / AFP]

Plus d'une cinquantaine de journalistes parmi lesquels d'anciens otages, ont signé un appel à la libération du journaliste français détenu en Irak arrêté le 23 janvier, annonce samedi Reporters sans Frontières, à l'initiative de cet appel.

Les journalistes et anciens otages en Irak Florence Aubenas et Georges Malbrunot, en Afghanistan Hervé Ghesquière et au Liban Philippe Rochot, figurent parmi les signataires, de même que l'envoyée spéciale du Figaro Edith Bouvier qui avait été grièvement blessée en Syrie en 2012.

Par ailleurs, RSF cherche toujours à faire partir une délégation "a priori mardi" en Irak, pour plaider la cause de Nadir Dendoune, 40 ans, journaliste indépendant envoyé sur place par le mensuel Le Monde diplomatique, a affirmé samedi à l'AFP un porte-parole de RSF.

La délégation, qui comprendrait la responsable du bureau du Moyen-Orient de RSF, Soazig Dollet, le directeur général de l'organisation Christophe Deloire mais aussi un avocat et un ou plusieurs membres du comité de soutien du journaliste "n'a pas encore obtenu les visas mais on devrait les avoir", a-t-il ajouté.

Le texte, paru samedi dans plusieurs journaux, demande "instamment" aux autorités irakiennes de libérer "au plus vite Nadir Dendoune, afin qu'il ne paie pas plus longtemps de sa liberté sa détermination à rendre compte de la réalité d'un pays blessé".

La justice irakienne lui reproche d'avoir photographié sans autorisation le QG des services de renseignements, ainsi que des barrages de police et de l'armée.

L'ambassadeur d'Irak en France a été convoqué jeudi dernier au ministère des Affaires étrangères pour évoquer la situation de Nadir Dendoune, dont Paris souhaite la libération "dans les meilleurs délais".

La journaliste avait comparu 48 heures plus tôt devant un juge d'instruction qui l'avait maintenu en détention, en attendant de prononcer son éventuelle inculpation ou sa libération.

Plus de 18.000 personnes ont également signé en France une pétition en faveur de sa libération.

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