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Sud Ouest réduit un peu son plan de départs volontaires à 140 personnes

L'imprimerie du journal Sud Ouest [Jean-Pierre Muller / AFP/Archives] L'imprimerie du journal Sud Ouest [Jean-Pierre Muller / AFP/Archives]

La direction du journal Sud Ouest a annoncé jeudi un plan de départs volontaires "pouvant aller jusqu'à 140 collaborateurs" sur plus d'un millier, visant la plupart des services, "en particulier à la rédaction et aux services techniques", un précédent projet prévoyant la suppression de 180 emplois.

Ce projet de réorganisation de la Sapeso, société éditrice du journal Sud Ouest, a été présenté au cours d'un comité d'entreprise extraordinaire qui s'est réuni jeudi, indique la direction dans un communiqué.

"Ce projet, qui a fait l'objet au préalable d'une concertation approfondie avec les partenaires sociaux, prévoit un plan de départs volontaires pouvant aller jusqu'à 140 collaborateurs, dans la plupart des services, et en particulier à la rédaction et aux services techniques", selon la même source.

Selon le communiqué, "la phase de recueil des candidatures au départ devrait débuter à la fin du mois de juin, à l'issue du processus d'information/consultation du comité d'entreprise".

Cette réorganisation a été rendue "indispensable par la dégradation de la situation financière du journal Sud Ouest" et "devrait permettre à sa société éditrice de renouer rapidement avec une situation économique saine et ce, à moyen terme", conclut le texte.

En novembre dernier, la direction avait annoncé qu'elle envisageait un projet qui à l'époque prévoyait 180 suppressions d'emplois, notamment à la rédaction et à la confection du journal.

Fondé en 1944, le journal Sud Ouest (280.000 exemplaires vendus par jour, 160 millions d'euros de chiffre d'affaires) fait partie de Groupe Sud Ouest (GSO), 3ème groupe de presse français, qui comprend aussi notamment Le Midi Libre, lui-même remis à flot après une lourde restructuration l'an dernier.

GSO, actuellement possédé à 80% par la famille de son fondateur Jacques Lemoîne, cherche un nouvel actionnaire qui injecterait dans son capital 15 à 20 millions d'euros en vue de sa modernisation, après des pertes de 4,5 millions d'euros en 2012 .

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