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Pour Israël, "l'eau n'a pas de frontières"

L'armée israélienne surveille ses frontières[AFP]

Dans une région où les ressources en eau sont rares, Israël a dû développer des solutions pour irriguer son agriculture et alimenter sa population. Devenant ainsi au fil des années un leader mondial dans le domaine de la gestion de l’eau. Présent hier à Marseille dans le cadre du Forum mondial de l’eau, le ministre israélien des Infrastructures, Uzi Landau, n’a pas manqué d’évoquer les progrès de son pays dans le traitement des eaux usées.

En quoi l’eau représente-t-elle un enjeu majeur pour Israël ?

Il s’agit d’un enjeu majeur non seulement pour Israël, mais pour le monde entier. En Israël, alors que l’eau manquait déjà, l’accroissement de la population et l’augmentation des standards de vie ont contribué à aggraver la situation. Et il faut également faire face au phénomène du réchauffement climatique. Toutes ces problématiques ont rendu nécessaire le développement de solutions.

Quelles sont ces solutions ?

L’une des principales est le traitement des eaux usées. Israël est le leader mondial en la matière : plus de 90 % des eaux usées sont retraitées, notamment pour un usage agricole. Dans ce secteur, on a appris à être plus économe, grâce à des techniques informatisées, qui permettent de déterminer précisément les besoins nécessaires pour l’irrigation.

 

Les critiques accusant Israël d’accaparer les ressources de la région sont-elles fondées ?

Il y a vingt ans, un accord a fixé les quantités d’eau allouées à chacun. L’eau n’a pas de frontières et dans une région qui en manque, il est de l’intérêt de tous de la préserver. Mais les Palestiniens doivent assumer leur part de responsabilité, en apprenant par exemple à la population à économiser l’eau, comme nous le faisons. Nous respectons nos accords et attendons des Palestiniens qu’ils en fassent de même.

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